ACTION du 03 Mars 2017 ALERTE SOCIALE des syndicats CGT ENERGIE MMs et UFICT 54 Renforcement de l’action revendicative dans les IEG.

Pour lire le tract, cliquez ici : ACTION DU 3 mars 2017 ENERGIE Meurthe et Moselle sud

  ACTION du 03 Mars 2017

ALERTE SOCIALE

des syndicats CGT ENERGIE MMs et FICT54


Renforcement de l’action revendicative dans les IEG.

Depuis le 17 Janvier, les salariés et les retraités accompagnés par la CGT, sont dans l’action afin de revendiquer la défense de leur pouvoir d’achat, l’arrêt des suppressions d’emplois dans le cadre des réorganisations des entreprises des IEG et le nouveau financement des activités sociales.

Sur la région nancéenne, le 17, 31 Janvier et 16 février 2017, les syndicats CGT accompagnés par les salariés, ont organisé plusieurs actions de blocage de site, de rencontres des employeurs ou opérations de reprises en main de l’outil de travail (déconnection des compteurs LINKY), dans le cadre d’actions médiatisées par les médias locaux sur les revendications nationales et locales des salariés .

LES EMPLOYEURS n’ont rien pris en compte des revendications des salariés soit nationalement, soit localement.

Les syndicats CGT de la Fédération Nationale des Mines et Energie dans le cadre du renforcement de l’action, ont organisé les blocages des sites de SERVAL sur le territoire national, dés le mardi 21 février 2017 avec la reconduction du mouvement de journée en journée.

La FNME-CGT a demandé depuis plusieurs jours l’ouverture d’une négociation avec les Employeurs de la branche des Industries Electriques et Gazières mais à ce jour, cette demande reste sans réponse.

Ce mépris des employeurs envers les salariés de l’Energie dans l’action depuis 1 mois est intolérable !!!

Les syndicats des trois régions de l’Est ont décidé de maintenir le blocage du site de SERVAL à CHAMPIGNEULLES depuis le 24 février 2017 afin de peser sur les négrevendications salariales nationales ainsi que sur les revendications en local, en sollicitant les employeurs des IEG sur Nancy.

A ce jour, peu de réponses aux revendications légitimes des salariés du bassin d’emplois nancéen.

Dans ce contexte, les syndicats Energie Meurthe et Moselle sud et UFICT 54 ont reconduit le blocage du site de SERVAL jusqu’à la journée d’action nationale unitaire du 7 Mars 2017.

La réouverture des négociations sur le salaire national de base.

Les profits pour les salariés, c’est maintenant !!!

L’avenir des entreprises, l’emploi, les activités sociales des Electriciens et Gaziers sont aussi d’actualité.

La balle est dans le camp des employeurs, le retour à la normale ne tient qu’à leur capacité à répondre concrètement au mécontentement et inquiétudes des salariés, des retraités et usagers de l’Energie.

Les mardis se suivent et la colère ne faiblit pas !!!

Les syndicats CGT ENERGIE Meurthe et Moselle sud et UFICT invitent les salariés actifs et inactifs à rejoindre le blocage du site de SERVAL à Champigneulles, dès ce vendredi 3 mars et jusqu’au Mardi 7 mars 2017.

Cette d’action doit créer le rapport de force afin d’imposer aux employeurs d’allouer les financements et moyens à la hauteur des besoins des électriciens et gaziers, mais aussi de porter les revendications des salariés et retraités de l’énergie du bassins Nancéens concernant la baisse du pouvoir d’achat, les conditions de travail et l’impact sur l’emploi des différentes réformes des organisations de travail.

Dernière minute :

Comme tous les agents ont pu s’en apercevoir le taux de cotisations d’assurance vieillesse est passé de 12,48 % à 12,63% pour tous les salariés.

TOUS LES AGENTS DES IEG ONT DONC CETTE ANNEE PERDU 0,15% DE POUVOIR D’ACHAT.

TOUS DANS LA LUTTE

POUR NE PAS PERDRE UN CENTIME,

POUR GAGNER SUR LE SNB,

POUR QUE LES CONDITIONS D’EXERCICE DE

NOS MISSIONS DE SERVICE PUBLIC NE COUTENT PAS

AUX FAMILLES DES AGENTS.

le Syndicat UFICT-CGT Energie 54 appelle à deux temps forts

 

Négociations activités sociales,

la mobilisation empêche les employeurs de passer en force.


La CGT vous appelle à 2 nouveaux temps forts :


– le Jeudi 26 Janvier sur les Activités Sociales et leur Financement :

Les employeurs proposent d’allouer moins de 390 M€ aux activités sociales contre plus de 499 M€ en régime de croisière (1% du chiffre d’affaires). Après 0% d’augmentation du SNB, ils sont décidemment dans une phase de générosité démentielle.

La CGT, à laquelle les salariés ont renouvelé depuis des décennies leur confiance pour la gestion de la CCAS, entend défendre le modèle social unique constitué par la CCAS et continuera à proposer des évolutions pour répondre aux attentes des bénéficiaires actifs et inactifs.

En effet, l’Action avec Grève du 17 Janvier et l’Action Militante (Rassemblement à Paris) du 19 Janvier, ont contraint les Employeurs à revoir leur copie et à poursuivre les négociations qu’ils souhaitaient conclure avec des propositions inacceptables (notamment la baisse de 100 M€ du financement), le Gouvernement ayant nommé un médiateur et mis en place un « plan de facilitation flash » de 10 Jours.

Le syndicat Ufict-CGT Energie 54 vous invite, le Jeudi 26 Janvier,

à maintenir la pression du Personnel sur ces Négociations

en étant en grève (code 52) a minima 1 heure.

– le Mardi 31 Janvier sur le Salaire National de Base(S.N.B.), avec les 4 autres Organisations Syndicales (FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC), S.N.B. que les Employeurs des I.E.G. ont décidé de geler brutalement.

De plus, les différentes Entreprises des I.E.G., et notamment EDF SA, rajoutent à ce gel du S.N.B. la baisse drastique des Taux d’Avancements au Choix et de Reclassement au Titre du Professionnalisme.

Cette Politique Salariale peut devenir une habitude… à moins que les Salariés se fassent  entendre !

Pour accéder au tract, cliquez ici : Tract Ufict 26 et 31 janvier

NAO Connex : Bel exemple de lutte réussie

N.A.O 2015 : 1% d’augmentation dès janvier !

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Le groupe Transdev nous a changé le directeur pendant les NAO. L’aurait-il fait exprès pour casser les négociations ? C’est sûr. Il pensait peut-être, comme on était calme depuis quelques années, que nous ne bougerions pas.

C’est quand même mal nous connaitre, et on a horreur qu’on nous prenne pour des imbéciles

  1. Huard, notre ancien directeur avait commencé en nous proposant un petit 0,6% début janvier. Quelques jours plus tard, le nouveau directeur prend le relais. Il nous propose dans sa grande générosité 0,4% en juillet, soit 0,2% pour l’année. Quelle ne fût pas notre surprise !

    En plus avec plein d’aplomb il nous dit «  je vous augmente la prime de non accident de 50€ à l’année et la prime de dimanche de 4€ ». Puis il continue son explication sur la conjoncture pendant plus d’une heure pour essayer de nous endormir.

Nous lui faisons constater que le contrat qu’ils ont signé avec la CUGN était très mal négocié, il n’y a que des avantages pour la CGUN et que nous, les ouvriers, nous n’étions pas responsables des pertes que le groupe subit. Nous, nous faisons tout notre travail au mieux, du coup cela mérite des efforts de leur part pour nos salaires.

Quelques jours plus tard, il est revenu avec de nouvelles propositions : 0,7% et 0,1% en septembre. Nous lui avons dit que nous ne voulions pas de zéro devant la virgule. Il n’a pas voulu nous entendre, donc nous avons déposé le préavis de grève le vendredi 11 décembre.

Le week-end  passé, il nous programme une dernière réunion le mercredi 16 décembre à 17h30 en fin de notre réunion mensuelle de CE, soit moins de 24h avant le déclenchement de notre grève. Ayant notre cher directeur en face de nous des 10h du matin ce même jour, nous avons décidé de ne pas commencer cette réunion de CE et partir sur les NAO.

Et là encore quelle fût notre surprise, notre cher patron, nous dit qu’après une nuit de réflexion il décide de nous donner 1% au premier janvier, alors qu’il partait sur 0,4% au 1er juillet ???

Mais attention il fallait arrêter la grève, sinon nous repartions à zéro !!!

Après une suspension de séance de plus d’une heure, et la consultation des camarades présents, ou par téléphone, nous avons décidé de prendre ces 1% en évitant aux copains de perdre plusieurs jours de grève.

Je sais que certains auraient aimé faire la grève, mais il faut savoir que le combat est loin d’être terminé, et que les occasions de se battre ne vont pas diminuer.

Le tous ensemble reste d’actualité, car si nous avons réussi à le faire reculer c’est bien grâce à vous et votre engagement dans les urnes.

                                                                                            Bonnes fêtes à tous

                                                                                                          Vos élus CGT