Les urgences en souffrance (source: article de l’Est Républicain du 11/06/19)

Les Urgences de Nancy en grève illimitée

Les urgentistes manifestent dans la cour d’honneur de l’hôpital Central à Nancy pour demander davantage de moyens

Un mouvement de grève local des urgences a pris le relais, ce mardi, du mot d’ordre national. Le personnel soignant n’arrête pas le travail mais prend le temps d’expliquer son malaise et de raconter un quotidien harassant.

« Il ne se passe pas une journée, pas une nuit sans que nous soyons insultés. L’agression verbale est notre quotidien. » Les infirmières, infirmiers, aides-soignantes et aides-soignants du service des urgences de l’hôpital de Nancy sont en grève reconductible et illimitée depuis ce mardi. Le mouvement local prend le relais de la grève nationale lancée depuis plusieurs jours. « Nous ne sommes pas armés face à cette violence quand elle s’exprime » rappelle une aide-soignante. Les insultes et les crachats sont parfois insuffisants. Les coups prennent le relais. « Ce sont parfois de véritables bagarres, des rixes de rue » soupire une infirmière. En quelques jours, huit plaintes ont été déposées par le personnel soignant au commissariat de Nancy. Quatre pour la seule nuit de lundi à mardi.

Pas la faute des patients

« Avant, on n’osait pas porter plainte, il fallait le faire sur son temps de repos, et, franchement, on ne trouvait pas l’énergie après une journée harassante » indique Ollia, infirmière depuis 17 ans et aux urgences de Nancy depuis 10 ans. Les démarches nécessaires auprès des services de police peuvent être désormais faites sur le temps de travail. « Mais attention », précise aussitôt un infirmier, « il ne faut pas mettre cela sur le dos des patients ou de leurs familles, il y a des raisons objectives à cette agressivité ». Les attentes trop longues et les informations qui tardent à venir ont pour effet de faire monter la tension auprès des patients pour eux-mêmes ou pour l’un de leurs proches.

« Je suis épuisée »

Regroupés sous une pluie fine, les personnels soignants en grève travaillent comme tous les jours. Seuls les slogans accrochés à leurs blouses témoignent de leurs revendications. Aucune ne porte sur les salaires. « Notre combat est mené pour les patients afin qu’ils soient reçus et soignés comme ils le méritent » lance Camille, infirmier aux urgences de Nancy depuis 2012. Leur profond mécontentement est exprimé sans véhémence mais avec la force de la sincérité. « Je suis épuisée mais déterminée pour que cela change » lâche Audrey, aide-soignante depuis 20 ans dont 10 aux urgences. Ils ne disent pas que rien n’est fait pour eux. Mais cela reste insuffisant.

Grève du 30 juin 2017 au Conseil Départemental 54 – Appel de la CGT REMM

Pour lire le préavis des services départementaux CGT, cliquez ici : Préavis de grève 30 juin 2017

Pour lire le tract de la CGT REMM, cliquez ici : Syndicat CGT du REMM

PREAVIS DE GREVE DU 30 JUIN 2017

Juillet 2016-juin 2017 : quoi de neuf 

En juillet 2016, les agents de l’ASE avaient été destinataires d’un courrier de Mr OTRANTE (directeur enfance-famille) et de Mme MARCHAND (Vice-Présidente à l’enfance, à la famille, à la santé, au développement).

Leurs constats et engagements

  • Simplification des procédures
  • Rétablir la confiance respectueuse des spécificités de chacun
  • Elaboration du schéma départemental
  • Répondre à la surcharge de travail
  • Reconnaissance des difficultés de fonctionnement
  • Reconnaissance du mal-être au travail
  • Sens du travail mis à mal
  • Elaboration d’un plan d’action sur un an
  • Création de 7,25 équivalent temps plein en renfort pour un an

Juin 2017 : qu’est-ce qui a changé

  • Création de 7,25 équivalent temps plein pour une durée d’un an
  • Pour le reste : rien de rien ou plus exactement une aggravation de la situation sur tous les constats

S’y est ajouté :

  • La confusion des hiérarchies centrales et territoriales
  • Conséquences négatives de l’explosion des équipes ASE dans les sites et MDS (fin des solidarités spontanées, injonctions autoritaires)
  • Aggravation du manque de moyens (ex. : sur le Territoire de Nancy : TISFE, budget annuel épuisé au 30 avril, budget annuel des frais éducatifs pratiquement épuisés à la même date. Conséquence des budgets en permanence rognés)
  • Aggravation des difficultés d’accueil et d’orientation des enfants très préjudiciables à la mission de Protection de l’Enfance
  • Manque de moyens de chacune des missions de l’action sociale (PMI – service social départemental, logement, insertion, prévention spécialisée, etc….)

Nous exigeons

  • Maintien des postes de renfort (emploi pérennes)
  • Une amélioration des conditions de travail par le recrutement des personnels nécessaires à l’exercice des missions de l’acte sociale
  • Respect de l’ensemble des engagements pris par la Vice-Présidente et le directeur enfance-famille, en juillet 2016

RASSEMBLEMENT PREVU

Le Vendredi 30 juin 2017 à 9h00

Au Foyer culturel Gérard Leonnard de St Max – Avenue de l’Europe

 

Appel à la grève le 7 juin du CPN de Laxou contre les restructurations et la fermeture de lits, la santé en danger !

 

Un CHSCT extraordinaire se réunira le 7 juin pour présenter le projet de réorganisation du PGN.

Depuis 2013 les projets s’empilent sans cohésion institutionnelle ni analyse préalable des dispositifs existants ni des besoins : grand brassage du NBH, transformation de Delta en CATTP, fermeture d’Arc en Ciel, ouverture d’ACTIV’… maintenant fermetures de l’Unité E et du CMP Médreville…

A la suppression des lits du CH Saint Nicolas de Port, l’argument institutionnel était de dire : « la capacité en lits sur l’établissement permet l’hospitalisation des patients du secteur G07». Aujourd’hui, le chef de pôle du PGN met fin à ces « dépannages » et justifie ainsi la possibilité de fermer 17 lits d’HC et 10 places d’HJ.

La fermeture de l’Unité F depuis l’incendie de janvier a pourtant déjà largement démontré les graves problèmes générés par le manque de lits.

Comment la direction et la CME peuvent-elles cautionner ce rétropédalage ?

Pour les patients, la fermeture du CMP Médreville, ce sera :

  • Allongement des temps de trajets
  • Insuffisance du réseau Stan pour se rendre dans les CMP d’Essey-les -Nancy et de Vandœuvre.
  • L’absence de proximité avec ces CMP surdimensionnés implantés hors cœur de ville

Pour les agents des CMP :

  • extension d’horaire jusque 18h30 tous les jours et ouverture le samedi matin au prétexte de proposer une nouvelle offre sans étude de besoins préalable…(un groupe de travail avait conclu à l’inutilité de ces nouvelles dispositions)
  • Agglutination de grandes équipes avec nécessité de transformer les futurs locaux devenus trop exigüs ou de modifier les plans de rénovation.

Les trois organisations syndicales alertent sur :

  • les décisions prises verticalement,
  • l’absence de concertation des agents du PGN, acteurs de terrain,
  • l’aggravation des risques psycho-sociaux (travail en minimum de grève, changements de planning récurrents, succession de réorganisations, insatisfaction quant à la qualité des prises en charges proposées, épuisement, mobilités contraintes…).
  • l’absence de reconnaissance professionnelle : « le pôle  veut se doter de compétences ». Doit-on en déduire que ce qui était fait jusqu’à présent était inadapté et sans intérêt ?
  • la « fuite médicale » qui impacte la qualité des prises en charge
  • l’absence de bilans des projets en cours : évolution des besoins des patients et des adaptations des organisations de travail,
  • la décision hâtive de fermer des lits avant même la mise en place d’alternatives à l’hospitalisation, sur une durée suffisante pour permettre d’en mesurer l’impact.

CFDT, CGT et FO

  • Réfutent l’alibi économique justifiant la fermeture du CMP Médreville.
  • Dénoncent la succession de  projets innovants dont le but exclusif est de « créer une nouvelle offre ».

Le CPN serait-il déjà en compétition avec la clinique psychiatrique privée qui va s’implanter prochainement dans le département ?

  • Dénoncent le désengagement de la direction au côté des agents : dégradation de la qualité de vie au travail, souffrance au travail, désorganisation de la vie privée …

CONTRE LE DEMANTELEMENT DE NOTRE OUTIL DE TRAVAIL  

Mobilisation générale le 7 juin 2017

Rejoignez-nous dans le hall de l’administration à 8h30 avant le CHSCT extraordinaire !

Pour lire le tract, cliquez ici

Pour lire la pétition, cliquez ici

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Les salariés de Tati en grève le 4 mai pour sauver leurs emplois !

700 emplois sur 1720 menacés au placement en redressement judiciaire en 1ère audience du groupe Tati.

Aucun des repreneurs ne se dit en mesure de prendre l’ensemble des salariés.Ceux-ci ne sont même sûrs de recevoir leurs salaires d’avril en temps et en heure !

Le groupe ERAM fait montre d’ une conduite inqualifiable, une dette de 5,7 millions d’euros apparait alors qu’elle n’existait pas un mois plus tôt, avec une tentative d’échapper à ses responsabilités en faisant financer un plan de licenciements par l’état et donc les contribuables.

Un grève a eu lieu se jour devant le magasin Tati de Nancy à l’appel d’une’intersyndicale CGT6CGC et UNSA, le magasin n’a donc pas ouvert ses portes .

Tractage auprès de la population, sensibilisation de la clientèle, interview par les journalistes locaux ont été à l’ordre du jour.

Les salariés revendiquent :

Leur maintien dans l’emploi
L’ouverture d’une négociation immédiate avec le groupe ERAM
Le versement immédiat des salaires d’avril

          

Elevons le rapport de force ! L’ UGFF appelle à des actions le 7, 8 et 21 mars

La situation actuelle est lourde d’enjeux importants pour les salariés, et plus largement, pour toute la population.

La Fonction publique, ses missions et ses agents font, en particulier, l’objet de nouvelles menaces dans le cadre de la campagne présidentielle. Après 5 ans d’une politique particulièrement insatisfaisante, certains candidats nois promettent le pire.

Il est tant d’élever le rapport de force pour défendre nos services publics et d’élargir la lutte  au niveau interprofessionnel que ce soit dans le secteur public comme dans le secteur privé.

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Grève à Pôle Emploi le 6 mars : Pour un véritable service public de l’emploi !

Sous prétexte d’une politique drastique d’austérité et d’économie budgétaire, la politique du gouvernement en droite ligne avec celles des gouvernements précédents prévoit la casse annoncée de l’ensemble des services publics.

Les services à l’emploi ne dérogent pas à cette règle,  réorganisations et de restructurations, fusion et fermeture d’unités, dématéralisation des services en substitution de conseillers, baisse des effectifs et augmentation des charges de travail, fermeture les après-midi, abandon complet de certains pans des missions imcombant à Pôle Emploi en direction d’opérateurs privés (future fin de la gratuité pour les usagers ?) sont les outils de démantèlement mis en oeuvre.

Cette politique désastreuse a généré comme dans d’autres services publics, une détérioration des missions auprès des usagers et une dégradation des conditions de travail des agents avec une souffrance au travail grandissante.

La population doit pouvoir bénéficier de services publics à la hauteur de leurs besoins, les agents doivent pouvoir exercer l’ensemble de leurs activités en toute sérénité et indépendance.

Une plate-forme revendicative « CGT-SNU-SUD-FO » a déposé un préavis de grève pour le 6 mars 2017 afin de défendre les métiers, les missions et les emplois des conseillers de Pôle Emploi mais également pour un véritable service public de l’emploi à la disposition des usagers.

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