Succès de la grève Pôle emploi particulièrement suivie dans le Grand Est !

Pour voir la vidéo, cliquez ici : https://dai.ly/x6xmq8i

 

L’appel à la grève et à la mobilisation, lancé par 7 syndicats sur 9 (CFE-CGC et FO n’ont pas appelé…), a été un franc succès partout en France, et particulièrement dans la région Grand Est !


Pour notre région, les chiffres provisoires (on peut facilement ajouter au minimum 2 à 3 % pour s’approcher du chiffre réel) communiqués hier par la DR à 11h12 sont les suivants :
1469 agents déclarés grévistes, soit  37,46  % de l’effectif de notre établissement.
Détail par DT (attention, il ne s’agit pas de performance comparée appliquée à la grève…  😉
o   DT 08 : 137
o   DT 10/52 : 110
o   DT 51 : 177
o   DT 54 : 170
o   DT 55 : 41
o   DT 57 : 231
o   DT 88 : 67
o   DT 67 : 260
o   DT 68 : 175
o   Plateformes : 45
o   Fonctions Supports : 56
o   Campus : 0

8 sites ont été fermés.
Le Grand Est arrive en 3e position en pourcentage de grévistes après la Normandie (40,07 %) et l’Occitanie (43,56 %).
La moyenne nationale est d’un tiers de grévistes. 41 sites ont été fermés.

Bien que de notre point de vue insuffisamment couverte médiatiquement (en raison sans doute d’un télescopage d’actions -gilets jaunes, grève des infirmières…), cette grève est un succès indéniable, inédit à ce jour à Pôle emploi, grâce à une intersyndicale forte et coordonnée dans laquelle la CGT a eu un rôle moteur.

Suite aux rencontres d’hier avec le DG et le ministère du travail, l’intersyndicale s’est réunie en soirée pour envisager les suites à donner à ce mouvement et faire aboutir nos revendications.
Nous vous tiendrons informés.

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont compris les enjeux de cette mobilisation et ont répondu présent pour défendre le service public de l’emploi et sauvegarder nos emplois.

Nous devons être entendus !

NE LACHONS RIEN !

Pour accéder à l’interview France 3 (Denis Legrand CGT, pour l’intersyndicale), cliquer ici :https://www.youtube.com/watch?v=WXs_HjJYeTA
Pour accéder à l’article France 3 (site internet), cliquer ici
Pour accéder à l’article France Bleue (site internet), cliquer ici
Pour accéder à l’article L’Alsace, cliquer ici
Pour accéder à l’article L’Union, cliquer ici
Pour accéder à l’article L’Est Républicain, cliquer ici

Pour accéder à la vidéo de la manifestation, cliquez ici

Pour accéder aux photos de la manifestation de Nancy, cliquez ici

La casse des services publics continue : POLE EMPLOI en grève le 20 novembre

Résultat de recherche d'images pour "dessin pole emploi"

Le libéralisme a décrété la mort du service public partout où celui-ci concerne une activité pouvant être marchandisée (c’est-à-dire à peu près partout…), avec la perspective de bénéfices juteux et la possibilité de récompenser les amis du pouvoir. Le marché de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelle  n’échappe pas à cette convoitise : les opérateurs privés de placement, les ETT ou les officines de formation de tous poils l’ont compris depuis longtemps et trépignent aux portes du service public de l’emploi dans l’attente de s’en disputer les morceaux.
Il s’agit d’une guerre idéologique et capitaliste.

Les gouvernants européens, libéraux ou ultra-libéraux dans leur immense majorité, sont empêchés de signer la mise à mort immédiate des services publics pour la seule raison que les citoyens, qui les élisent, sont très majoritairement favorables aux services publics, souvent proches de chez eux, et généralement gratuits. Aussi nos machiavéliques chefs d’Etat et de gouvernements ont-ils échafaudé une stratégie de contournement : sous des déguisements de réformes visant l’amélioration des services publics, on s’évertue en fait à les tuer : on commence par casser les métiers et les statuts, on dégraisse ensuite les effectifs (même quand la charge de travail ne faiblit pas), puis on fait le constat que les missions ne sont plus rendus correctement, ce qui conduit à la casse des services publics et leur vente par lots à des opérateurs privés, dans un lent travail de sape qui finit par recueillir l’assentiment des usagers lassés de la dégradation des services. C’est une recette aujourd’hui rodée et déclinée partout…

Dans ce contexte, depuis près de dix ans, la CGT Pôle emploi n’a eu de cesse d’alerter le personnel sur la probabilité de la survenance d’un plan social à Pôle emploi, avec des milliers de suppressions de postes à la clef (voir à ce sujet la constance de nos revendications, articles et tracts depuis 2009). Les syndicats dits « réformistes », accompagnateurs des réformes néfastes que nous avons subies (alors qu’il aurait fallu les combattre avec la plus grande détermination comme l’a fait la CGT), prétendaient que nous inventions des peurs infondées…

Il n’était pourtant pas difficile de comprendre que la fusion Assedic-Anpe, et le droit d’option qui l’a accompagné, était annonciateurs des suppressions massives de postes qui sont officiellement annoncées aujourd’hui. Par ailleurs, la Président Sarkozy, le secrétaire d’Etat Wauquiez, et Charpy le DG de l’époque, avaient été particulièrement clairs dans leurs propos, et ne pas comprendre leur message relevait du déni ou de la naïveté la plus totale, d’autant que dans les services publics de l’emploi d’autres pays européens le même scénario se déroulait avec un temps d’avance sur la France et des pertes en effectifs déjà perceptibles…

L’histoire a donné raison à la CGT. Nous sommes aujourd’hui dans « le dur » et chacun se rend compte, avec regret souvent, que les mobilisations auxquelles nous appelions auraient mérité davantage d’attention.
Les suppressions de postes annoncées n’en sont qu’à leur début, aussi n’est-il pas trop tard pour une mobilisation massive du personnel de Pôle emploi, de l’AFPA et des missions locales, qui seule permettra de faire reculer nos dirigeants.

297  Equivalents Temps Plein (ETP) de moins à Pôle emploi en 2018, 800 ETP supprimés en 2019 (inscrit dans la loi de finance 2019), et la soustraction ne s’arrête pas là…
En avril Jean Bassères avait évoqué la possibilité, non démentie par la ministre du travail (ni à la baisse, ni à la hausse…) de supprimer 4000 postes d’ici 2022.
Selon des calculs confidentiels d’un service de Bercy, que L’Express s’est procuré et a publié le 30 octobre, le gouvernement a bien mis en place un plan confidentiel pour dégraisser les effectifs de Pôle emploi dans le sens évoqué par le DG en avril. Il existerait une marge sur les effectifs comprise entre 3000 et 4000 emplois d’ici 2022. Plusieurs pistes sont tracées :
►le non-remplacement des départs en retraite et des agents qui quittent la structure (plus de 1700 par an à horizon 2022).
Dans ses négociations avec l’exécutif, la direction de Pôle emploi refuserait toutefois d’aller au-delà d’un poste sur deux non remplacé (merci, vous êtes trop bon monsieur Bassières… vraiment qu’est-ce qu’on ferait sans vous ! ! !)
►l’informatisation et l’automatisation des tâches permettraient d’économiser 650 à 900 postes.
►un meilleur fonctionnement global de l’accompagnement des chômeurs représenterait une marge de 500 à 750 emplois, voire bien davantage avec la réorganisation de certains services. En particulier, la résorption des erreurs – qui se comptent par centaines de milliers – dans le suivi des dossiers.
►la baisse du chômage rendrait 470 postes inutiles à proportion de 100 000 demandeurs d’emplois en moins.

Rien ne justifie cela ! En effet :
-le chômage ne baisse pas,
-Nos portefeuilles explosent, la charge indemnisation ne baisse pas, le nombre de recrutements à traiter est en hausse…
-la loi confie de nouvelles missions à Pôle emploi (indemnisation des démissionnaires et des indépendants, PIC, renforcement du contrôle de la recherche d’emploi, plan pauvreté…).
= On est bien dans de l’idéologie ultra-libérale pure et dure, et la volonté de casser le service public.

Faire plus, avec moins d’effectifs et moins de budget (budget du ministère du travail réduit de 3 milliards en 2019, et 3,5 milliards d’économies pour le futur régime d’assurance chômage…), et sans doute de nouveaux objectifs toujours plus aberrants promis par la future convention tripartite Etat/Pôle emploi/Unedic, c’est des conditions de travail encore plus difficiles, du personnel qui craque (légitimement) et encore plus d’absentéisme, un management à la baguette, et des usagers en souffrance dont il faudra gérer le mécontentement qui se traduit par des tensions toujours plus fortes à l’accueil…

Nous devons nous mobiliser avant qu’il ne soit trop tard !
Pour la sauvegarde de nos emplois
Pour la défense du service public de l’emploi
TOUTES ET TOUS EN GREVE MARDI 20 NOVEMBRE 2018

Cliquez ci-après pour lire le : communiqué-de-presse-20-novembre

NON A LA CASSE DES SERVICES PUBLICS

2016-01-26 16.18.46

600 manifestants ont défilé le 26 janvier dans les rues de Nancy et ont répondu à l’appel de l’intersyndicale de la fonction publique CGT/FSU/FO/ Solidaires pour dénoncer la casse progressive des services publics. Au nom d’un régime drastique, d’économie bout de chandelle, de la dictature des chiffres et des statistiques , les agents ne peuvent plus assurer le service de qualité en réponse au besoin des usagers.

Le résultat,  gel du point d’indice depuis 2010 jusqu’à 2017,  organisations ubuesques pour tenter de mettre en place des solutions alternatives au nécessaire besoin en personnel…Ici des fermetures d’unités (secteur médical), là des ouvertures au public partielles (CAF, Pôle Emploi), ailleurs des projets allucinants (éducation nationale)..partout des conditions de travail dégradées.

Ces orientations politiques, ces choix stratégiques ont des impacts graves pour la santé des agents mais représentent également un déni des services que doit assurer la fonction publique.

Globalement, le message est clair en direction de la population:

« Dites-nous de quoi vous avez besoin, nous vous dirons comment vous en passer ! »

Mais quel est l’objectif final si ce n’est le transfert progressif des missions afférentes aux services publics vers des opérateurs privés qui vous feront payer  des services aujourd’hui gratuits.

Nous somme tous concernés, défendons nos services publics !

2016-01-26 15.42.20