Vous avez raté la 3ème soirée du Printemps de l’UL ? C’est pas grave, venez le 6 avril, puis le 13, puis le 20 puis…

Quelle belle soirée !

D’un même élan, tous les participants à cette soirée nous ont félicité pour cette ambiance chaleureuse où chacun a pu apprécié le talent du groupe « Mouche-toi ! » en mangeant un morceau sur le pouce (sandwichs et croque-monsieurs classiques et végétariens, desserts variés pour le plus grand plaisir de tous) et en se désaltérant avec la boisson de leur choix (avec ou sans alcool).

Un accueil pour les enfants a même été aménagé avec des activités ludiques pour permettre aux parents de profité pleinement de la soirée.

Au delà du aspect festif de cette initiative, nous rappelons à tous les camarades, militants et sympatisants le caractère hautement politique du Printemps de l’UL :

La Mairie a pour objectif de nous éjecter de nos locaux historiques où nous étions hébergés depuis 1936 pour de sombres prétextes économiques et de réelles raisons politiques, clairement,  nous gênons, pour notre engagement et nos actions en faveur du monde du travail et des plus démunis, la bourgeoisie nancéenne représentée par son 1er magistrat : M. Hénart.

Nous avons réfléchi à ces soirées du vendredi de mars à juin comme un pied de nez aux autorités locales face à leurs injonctions d’expulsion et leur prouver notre capacité à nous réunir pour échanger, débattre et donner corps à notre lutte pour le maintien de l’UL dans ses locaux.

Notre UL est un outil formidable d’échanges, de débats, de défense des droits, de mise en oeuvre d’actions de mobilisation et de luttes, si vous êtes comme nous convaincus de son utilité dans le contexte politique actuel,

REJOIGNEZ-NOUS TOUS LES VENDREDIS A PARTIR DE 18H30 A L’UL

PRENEZ VOTRE PART DANS LA DEFENSE DE VOTRE UL

PS: Un grand MERCI à nos camarades du collectif revendicatif pour leur investissement et leur implication pour faire de cette action une véritable réussite

 

 

Faites un acte militant : prenez un calendrier CGT en soutien à votre UL dans son combat pour conserver ses locaux

Comme vous le savez sans doute déjà, votre UL risque d’être expulsée de ses locaux où elle résidait depuis 1936.

Nous ne somme pas dupes des pseudo-arguments économiques évoqués  par M. Hénart qui ne servent que de prétextes à une décision hautement politique, se débarrasser d’une structure qui accueille tous les jours des salariés mis à mal dans leur quotidien professionnel et qui développe et soutient toutes initiatives contre les attaques  à l’encontre du monde du travail.

Nous avons déjà mené  plusieurs actions comme une pétition en ligne et papier, des tractages et affichages, un envahissement du conseil municipal… et allons en continuer d’autres crescendo  afin de sensibiler le plus nombre sur la situation de l’UL de Nancy.

Ces actions impactent directement les finances de votre structure de proximité.

Pour poursuivre ce combat, nous avons donc besoin de vous.

L’UL CGT de Nancy, toujours aussi créative et combative, a créé un calendrier 2018 plastifié ! Il est disponible à l’UL aux prix modiques de 1€ pour le format A4 (pour accrocher au mur) et 2€ pour le format A3 (pour en faire un sous-main). A ce prix là en plus vous avez les vacances scolaires et les jours fériés qui y sont indiqués. Outil indispensable pour organiser les réunions syndicales et l’activité revendicative !

Contactez directement Lydie, notre secrétaire au 03/83/32/20/14 pour prendre commande.

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L’UL de Nancy s’invite au conseil municipal pour lutter contre son expulsion de ses locaux

Suite à une CE élargie riche de ses débats sur l’analyse politique de la situation actuelle et des actions en cours et à venir, l’UL a organisé un repas froid convivial et fraternel.

En début d’après-midi un cortège d’une soixantaine de camarades (merci à la délégation du pays haut qui est venue soutenir et renforcer cette action preuve de la belle solidarité qui anime notre syndicat) qui s’est dirigée vers la Mairie de Nancy afin de participer au conseil municipal prévu ce jour.

L’objectif du jour : sensibiliser l’ensemble des élus sur la future expulsion de l’UL de ses locaux par la lecture d’une intervention préparée par le secrétariat de notre union locale.

Après avoir été un peu baladé d’une entrée à l’autre, nous avons enfin pu pénétrer dans la Mairie. Si la dite intervention n’a pu être lue devant le conseil municipal, nous avons pu distribuer notre déclaration à l’ensemble des élus et avons pu montrer notre détermination dans le calme et le respect à lutter côute que coûte pour conserver nos locaux.

RDV est pris avec le Maire qui a bien compris que nous ne lâcherons rien et que nos actions iront crescendo.

La balle est dans son camp !

 

Pour voir le diaporama de cette action, cliquez ici

Pour voir la vidéo de cette action, cliquez ici : http://dai.ly/x6ag6g2

 

Contre l’expulsion de l’UL de Nancy de ses locaux : dernier tract + pétition….. à diffuser largement !

Camarades,

Veuillez trouver le dernier tract pour le maintien de l’UL de Nancy dans ses locaux, à diffuser largement . N »oubliez pas de signer et faire signer la pétition (elle est également en ligne) et à retourner à votre UL. Nous vous informerons de toutes les actions mises en oeuvre par votre UL contre l’expulsion de ses locaux.

Pétition en ligne : NON à l’expulsion de l’UL !

La pétition en ligne contre l’expulsion de l’Union locale CGT de Nancy par la mairie… à signer et à partager le plus largement possible. Nous avons une année pour faire reculer la Mairie. La pétition est la première action. Elle sera suivie d’autres formes de mobilisations au cours de l’année à venir.

Pour signer la pétition en ligne, cliquez ici : https://www.change.org/p/m-laurent-h%C3%A9nart-maire-de-nancy-non-%C3%A0-l-expulsion-de-l-union-locale-cgt-de-nancy?recruiter=318366671&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition

Evidemment, si vous avez déjà signé la pétition sous format papier, ne resignez pas la pétition en ligne. (et vice-versa)

Pour l’UL CGT

Yann Venier

La mairie de Nancy met à disposition gratuitement depuis 1936 des locaux pour l’Union locale CGT de Nancy au 17 rue Drouin, en centre ville de l’agglomération. Elle a décidé de réaliser une opération immobilière vendant ces locaux.

En conséquence de quoi, elle nous impose soit de racheter (prix de vente 396.000 sachant qu’il y a pour 200.000 euros de travaux environ de mise en conformité) ou de partir. Dans ce cadre elle nous propose soit de se tourner vers un bailleur privé soit un relogement dans un quartier périphérique de Nancy avec de nouvelles conditions financière : paiement d’un loyer et des charges attenantes et bien sûr de la taxe d’habitation, soit une somme annuelle avoisinant les 30.000 euros.

Ni l’Union locale ni les résidents qu’elle héberge, à savoir des unions syndicales fédérales, n’ont les moyens financiers suffisants ni pour racheter les locaux mis à disposition, ni de payer un relogement. La décision de la Mairie de Nancy s’apparente donc bien à une expulsion de l’Union locale CGT de Nancy, qui prendra effet au 1 septembre 2018.

L’Union locale CGT de Nancy représente 170 syndicats et 4500 syndiqués. Elle fait des permanences juridiques hebdomadaires et reçoit plus de 1000 salariés et syndiqués par an dans ce cadre, pour du conseil ou de la défense auprès des juridictions adéquates. Elle forme entre 200 et 300 syndiqués chaque année, en particulier concernant la formation sur les mandats d’élus du personnels, afin qu’ils puissent tenir leur mandat dans les entreprises et les services publics. De ce fait, l’Union locale CGT de Nancy rend un service d’intérêt général (un quasi-service public) – ce que la Mairie ne nie pas.

Par ailleurs, un rapport de l’IGAS de mai 2013, réalisé à la demande du ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue sociale de l’époque, pointait l’importance de la mise à disposition de moyens par les collectivités territoriales. Elle recommandait de : « Consolider l’usage de la mise à disposition des locaux dans la loi selon les principes suivants : les collectivités (communes, groupement de communes, départements, régions) pourvoient au logement des syndicats interprofessionnels (affiliés à une confédération ou une union nationale) qui en font la demande. Les frais, loyers et charges donneraient lieu pour l’occupant à la gratuité ou exonération. Ils pourront être financés par subvention des collectivités territoriales (par voie de conventions bilatérales ou multilatérales) ou par péréquation. »

Bien évidemment, malgré la demande unanime des organisations syndicales, le gouvernement n’a pas donné suite en en faisant une loi, préférant casser le droit du travail et les acquis des salariés tout en réprimant la contestation sociale.

Le prétendu développement de la démocratie sociale et le sempiternel dialogue social, dont les politiciens et les média nous rebattent en permanence les oreilles, ne serait-ils qu’un leurre visant à berner les salariés et les syndicats ? Nous ne pouvons y croire !

Quoi qu’il en soit, l’Union locale et les syndicats de son périmètre n’entendent pas se laisser mettre à la rue.

Nous vous appelons à soutenir notre combat en signant cette pétition* : Non à l’expulsion de l’Union locale CGT de Nancy du 17 rue Drouin !

(* les personnes ayant déjà signé la pétition format papier sont évidemment appelées à ne pas signer la pétition en ligne)

 

Le congrès de l’Union locale du 1er et 2 juin 2017 a voté à l’unanimité la motion suivante :

Le congrès de l’Union locale CGT de Nancy a pris connaissance de la volonté de la mairie de Nancy de réaliser une opération immobilière avec le bâtiment qu’elle nous met à disposition depuis 1936.

Les locaux dans lesquels l’Union Locale CGT exerce son activité sont à la fois un moyen indispensable à l’existence même de la structure, un lieu de rencontres et de débat pour l’ensemble des salariés du bassin Nancéien, un lieu de mémoire et d’identité et un espace de liberté.

Au même titre que les structures accueillant et fournissant des services aux usagers, les OS mènent des missions d’intérêt général à destination des salariés et des syndiqués de l’agglomération, pouvant être qualifiées de service public. De plus, depuis plus de 80 ans, son implantation actuelle lui permet d’offrir les services de proximité tout en garantissant une accessibilité et un traitement d’égalité entre tous les travailleurs.

L’Union locale de Nancy et ses environs résonne et transpire encore de toutes les luttes menées sur le bassin nancéien. Aujourd’hui, les syndicats fiers de son histoire, des luttes passées exigent de sauvegarder cet héritage de 1936.  Forte de cette histoire au service des salariés, aujourd’hui l’Union locale regroupe 4500 syndiqués et 170 syndicats.

Ayant examiné les différentes options qui nous sont proposées (rachat du 17 rue Drouin, relogement par la mairie ou un bailleur privé à de nouvelles conditions financières, relogement dans la Maison du Peuple), les syndicats réunis les 1er et 2 juin 2017 à Essey-lès-Nancy :

–       Condamnent fermement le projet d’expulsion de ses locaux historiques ; faute de pouvoir nous faire taire et d’empêcher toute velléité revendicative, Monsieur le Maire décide d’expulser l’organisation syndicale chargée de défendre l’intérêt des salariés ;

–       Décident de créer les conditions pour faire reculer la mairie par les moyens de la mobilisation et d’information qu’ils jugeront nécessaires. Le congrès délègue à la future direction de l’Union locale CGT de Nancy le soin d’organiser cette mobilisation.

–       Appellent l’ensemble des syndicats de son périmètre, et au-delà, ainsi que les différentes structures CGT à participer à cette lutte essentielle et vitale pour l’Union locale CGT de Nancy.

L’UL de Nancy bientôt SDF ?

La Mairie de Nancy a décidé de vendre le bâtiment du 17 rue Drouin où se trouve depuis maintenant 80 ans l’Union Locale CGT de Nancy.

Le secrétariat de l’UL a rencontré la mairie en octobre, afin de connaître son prix et discuter de solutions alternatives. Allors que lors de la 1ère réunion en juin, d’autres solutions avaient été évoquées avec le Maire, en octobre les représentants de la Mairie n’étaient porteurs que d’un seul choix : soit on achète, soit on vire !

Et à quel prix ! 400 000 euros, juste une bagatelle ! Un prix d’ami !

Car ce montant correspond au prix du marché moins les travaux obligatoires de remise aux normes qui nous incomberaient si nous devions devenir propriétaires : Accessibilté aux personnes à mobilité réduite, toiture, etc…

Il est hors de question que nous nous laissions faire et nous faire expulser sans rien dire !

Nous avons rappelé que loi scélérate El Khomri instituait malgré tout, dans son article 2, l’obligation faite aux collectivités territoriales de dédommager les organisations syndicales ou de leur proposer un relogement leur permettant de remplir leurs missions.

Et pourquoi un dédommagement à hauteur de 400 000 euros au vu de la durée d’occupation de nos locaux et les missions de quasi services publics que l’UL CGT Nancy rend à la population ?

Des juristes sont en train de plancher sur les recours possibles à cette situation ubuesque et partiale

Nous nous tenons prêts à défendre bec et ongles nos valeurs, nos locaux et  notre histoire sur Nancy !

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