Non aux licenciements boursiers chez Mr Bricolage! Signez la pétition

Stop aux profits, aux dividendes indécents !

Mr Bricolage, la chaîne qui vend des produits de quincaillerie, de décoration ou de jardinage, mise sur un vaste plan stratégique pour « RELANCER » les PROFITS et les DIVIDENDES en passant notamment par la FERMETURE de 17 établissements en « difficulté » et la SUPPRESSION de 238 postes.

Le groupe (un MAMMOUTH) qui dessert au total 832 magasins dans le monde, souhaite se « recentrer » sur son activité de services aux établissements vendant ses produits et prévoit de se « désengager » de ses 87 magasins en propre en France, selon un communiqué diffusé mercredi 16/11/16.

Aussi, outre la fermeture nette en 2017 de 17 magasins estimés « dans une situation critique« , Mr Bricolage prévoit la cession « en l’état » d’une trentaine de magasins dans les deux ans.

Il envisage également qu’une trentaine de magasins « fassent l’objet d’investissements destinés à pérenniser leur activité avant leur cession ».

« Le redimensionnement de notre parc de magasins intégrés est la condition nécessaire pour nous permettre de poursuivre notre développement en France et à l’international », a assuré Christophe Mistou, directeur général de Mr Bricolage, cité dans le communiqué. Ancien de Castorama, il est arrivé à la tête de l’entreprise en mars.

Pour signez la pétition, cliquez ici

Arrêt des licenciements et des poursuites judiciaires à Air France : Grève le 28 janvier

Le personnel d’Air France est appelé à faire grève le 28 janvier, jour du premier comité central d’entreprise (CCE) de 2016, par la CGT qui demande notamment l’arrêt des licenciements et des poursuites judiciaires dans l’affaire de la « chemise arrachée ».

« En 2016 aussi, nous ne lâcherons rien », écrit vendredi dans un communiqué l’Ugict-CGT, qui appelle les salariés, personnel au sol et navigant, à faire grève pour dire « non aux licenciements et à la sous-traitance » ainsi qu’à la « filialisation ».air france

Au cours des deux prochaines années, 3000 suppressions de postes sont envisagées à Air France. Un millier de départs sont actés pour 2016 et 2.000 en 2017, si la direction ne trouve aucun accord avec ses pilotes d’ici à février.

Cadeau de Noël à Sodexo de Marseille : 19 licenciements pour s’être mis en grève !!!

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

sodexo-energie-et-maintenance-22028.jpg.pagespeed.ce.SUMS1lRgXK

Le numéro 1 mondial de la Restauration collective vient de les licencier pour avoir utilisé leur droit de grève en faveur de meilleures conditions de travail.

La Fédération CGT Commerce et Services et le syndicat CGT de Sodexo exigent leur réintégration immédiate.

Comme chacun le sait, sauf peut-être la Direction de Sodexo, le droit de grève des salariés est prévu par l’article 7 du préambule de la Constitution de 1946.

Si la Direction de Sodexo reste sourde à nos revendications, nous appellerons toutes nos structures CGT à mettre en œuvre un boycott de toutes les entreprises de Sodexo, à commencer par les repas de Noël et les chèques cadeaux…

La Fédération mobilisera tous ses moyens pour faire respecter le droit de grève dans notre pays et soutiendra les salariés de la cuisine centrale de Marseille jusqu’à leur réintégration.

Montreuil, le 18 décembre 2015

NON à la discrimination syndicale aux Compagnons du devoir

L’UL était partie-prenante du rassemblement à l’initiative des syndicats CGT et FO des salariés de l’association des compagnons du devoir devant le siège à Paris. la direction des Compagnons du Devoir mène une véritable guerre contre les syndicats et les syndiqués qui contestent ses projets : harcèlement, entrave, licenciements de syndiqués et de salariés protégés…

Nous rappelons le licenciement de notre camarade Aurélien GAILLARD sous de faux prétexte pour avoir l’outrecuidance de porter la voix de la CGT au sein de son établissement.

12046645_479498015592399_2166216881363627087_n

12049143_479498018925732_1353010246076109115_n

Soutenons nos camarades des émaux de Longwy devant le tribunal de Briey

L’Union Locale CGT Longwy­Longuyon Villerupt appel la population et les élus du bassin à venir le jeudi 1er octobre 2015 à 14H30 devant le tribunal de Briey pour soutenir les salarié(e)s des émaux et faïencerie de Longwy! en effet ce jour là, le tribunal de commerce examinera la situation de cet entreprise placer en redressement judiciaire pour une période d’observation de 6 mois le 4 juillet 2015.

Camarades, tous le 1/10/2015 pour soutenir les salariés des émaux de Longwy !

12052574_1038253852885756_6499769674524698350_o

12038349_1038653306179144_7936758014981893279_n

Victoire pour nos camarades de Vivre dans la Ville

Victoire de Claire, Fabien et Jean-Christophe

C’est avec un immense plaisir que l’Union syndicale départementale CGT de la Santé et de l’action sociale et l’Union locale CGT de Nancy vous informent de la victoire des camarades éducateurs spécialisés licenciés de l’association Jeune et Cités – les VDV – dans leur procès en Cour d’appel. Fabien, Claire de la CGT et Jean-Christophe de SUD se sont battus depuis 1 an et demi contre leur licenciement abusif. La Cour d’appel leur a donc donné raison : elle annule les deux avertissements qu’ils avaient reçu de leur employeur, requalifie leur licenciement sans cause réelle et sérieuse confirme le jugement du Conseil des Prud’hommes.

Cette victoire juridique est une victoire du travail social et de la protection des usagers.  La faute professionnelle reprochée par l’association Jeune et Cité est l’insubordination pour ne pas avoir transmis des données nominatives sur les enfants et leurs familles dans le cadre d’études statistiques demandées par le Conseil général.

Les enjeux de ce procès sont multiples notamment pour la prévention spécialisée. Le secret professionnel fait pleinement partie de leur code de déontologie. Le secret professionnel pourrait être ainsi « opposable » au lien de subordination à l’employeur. Lors des plaidoiries des différentes parties le 3 mars dernier, c’est bien le sens de leur métier qui était au cœur des débats, en particulier par le biais de ces licenciements abusifs, la question du travail social et surtout du contrôle social via les enquêtes nominatives sur les usagers à remettre à l’employeur et à la tutelle financière, qui ont été débattus pendant le procès. Il n’y a donc pas insubordination dans ce cas-là. Cependant, il faut rester prudent et attendre les termes exacts du jugement.

Nous devons redire une fois de plus le courage, la constance et la détermination dans la lutte dont on fait preuve Fabien, Claire et Jean-Christophe. Nous tenons à témoigner de leur force militante à travers ces plusieurs années d’épreuves. Une force qui a dépassé le seul cadre du militantisme syndical ; Un militantisme humaniste pour la reconnaissance du travail social, des travailleurs sociaux, des valeurs de solidarité qu’ils ont défendu tout au long de leur lutte jusqu’à la plaidoirie de leur avocat.

Il est nécessaire de faire un petit rappel historique. Leur lutte a commencé dès 2011 pour repousser la menace sur l’emploi et sur leurs missions de prévention dans le cadre d’une absorption de leur ancienne association – Vivre dans la Ville (d’où leur surnom de VDV) qui intervenait sur Vandœuvre-lès-Nancy – par l’association « Jeunes et Cités » (leur futur licencieur) qui intervenait à l’époque sur Villers-lès-Nancy. Cette absorption était voulue par le Conseil général dans le cadre d’une politique de restriction budgétaire. Rappelons-nous que la Protection maternelle et infantile (PMI) était déjà passée sous les fourches caudines des coupes budgétaires. C’était donc au tour de la prévention de rue dans les quartiers et villes populaires.

Un certain nombre de salariés de VDV, dont Claire, Fabien et Jean-Christophe avaient occupé le hall du Conseil général de Meurthe-et-Moselle durant 50 jours durant lesquels ils avaient été en grève durant 29 jours. Ils avaient réussi à repousser l’absorption de VDV par Jeunes et Cités d’un an, afin de sauver tous les emplois ainsi que les valeurs de leur travail social, reconnu par la population de Vandœuvre-lès-Nancy, qui les soutenaient pleinement et qui ont fait partie pour un certain nombre d’entre eux du comité de soutien.

Leur nouvel employeur a voulu avoir raison d’eux avec le soutien du Conseil général qui ne supportaient pas ni leur conception du travail social ni leur combativité syndicale. L’insubordination était de ce fait une cabale contre des militants et des professionnels montée de toute pièce. La justice a dit non ! Elle peut aussi rendre la Justice.

Ne boudons pas notre joie pour cette victoire !  Néanmoins, sachons rester prudent et vigilant. Nous ne savons pas à ce jour si Jeunes et Cités va se pourvoir en cassation.

 

Lire la communication en cliquant sur  Tract VDV 1er mai