Le capitalisme, c’est ça ! Un salarié de PSA licencié pour un joint récupéré dans une poubelle / Le patron de PSA augmenté de 211 %

 

Salarié depuis 13 ans chez PSA, il est licencié pour avoir pris quelques joints d’une valeur de 5 euros afin de réparer sa chaudière …Voilà donc le fameux dialogue social dont tout le monde parle !

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Dominique Danquoins, employé depuis 13 ans chez PSA à Valenciennes, était dans le viseur de sa direction de la PSA. La raison ? Il avait récupéré des joints d’étanchéité dont il voulait se servir pour réparer son chauffage au gaz. L’homme, vendredi, est effondré car il a reçu sa lettre de licenciement.

« C’est une punition sociale ». « Par rapport à ce qu’il m’est reproché, je ne méritais pas un licenciement, tout ça pour un joint en fibre d’amiante sur le côté d’un four qui était destiné à être jeté », explique Dominique Danquoins au micro d’Europe 1. Une pièce utile pour son chauffage, estime-t-il car c’était l’occasion de se « dépanner pour le week-end, voire pour une semaine ». « C’était vraiment une réparation temporaire et jamais j’aurai cru arriver jusqu’au licenciement, c’est inhumain ce qu’ils me font là et c’est une punition sociale ». Dans sa vie, Dominique Danquoins estime qu’il a du mal à s’en sortir et « la seule chose qui le rattachait », c’était « le travail ». « Aujourd’hui, avec son fils, il ne sait pas comment il va faire.

 Pour le responsable CGT de l’usine PSA en question, contacté par Europe 1, cette affaire est révélatrice du climat social délétère qui règne actuellement dans les entreprises. Il promet des arrêts de travail en solidarité avec Dominique Danquoins.

Et pendant ce temps là…

Scandale, le salaire du patron de PSA augmenté de 211 %

PSA Peugeot Citroën révèle le salaire de Carlos Tavares, le président de son directoire ! Dans le document de référence qui vient d’être mis en ligne, le groupe français annonce en effet lui avoir versé 2.750.936 euros brut l’année dernière. Dans le détail, le patron du constructeur a touché 1.131.394 euros de salaire fixe ainsi qu’une part variable de 1.615.919 euros pour avoir satisfait à « la totalité de ses objectifs », précise le texte.

Une part variable qui a du mal à passer auprès des syndicats et notamment de la CGT qui dénonce une « décision proprement scandaleuse » prise par le conseil de surveillance « avec l’accord du représentant de l’État, Louis Gallois ». « Alors que le seul PDG a eu une augmentation de rémunération de 211% en un an, pour les salariés la dernière augmentation de salaire (43 euros bruts par mois) remonte à mars 2012 ! », s’est insurgé le syndicat.

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