Air Liquide supprime 1038 emplois, et met les patients des PSAD* en danger !

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2023-0543-Communique-presse-FNIC-AIR-LIQUIDE-supprime-1038-emplois

COMMUNIQUE PRESSE…

Montreuil, le 20 Septembre 2023 / La FNIC CGT communique..

Air Liquide supprime 1038 emplois et met les patients des PSAD* en danger !
* Prestataires de Santé à Domicile

SUITE À L’ANNONCE DU PLAN SOCIAL QUI IMPACTE 1038 SALARIÉS DE PHARMADOM (ORKYN, LVL, RÉSEAU 5A), LA CGT PRÉSENTE, DANS L’ENSEMBLE DES FILIALES DE LA SANTÉ À DOMICILE, APPELLE LES SALARIÉS
À SE METTRE EN GRÈVE LE 2 OCTOBRE 2023.


Ce PSE, d’une rare violence si l’on tient compte du nombre de postes impactés, n’est qu’une étape dans le projet global de la direction pour augmenter la rentabilité de l’activité et, qu’au final, elle profite à l’actionnaire. À ce jour, aucun salarié ne peut se sentir épargné, quelque soit sa filiale ou son poste dans la Santé à domicile.


Au niveau national, le nombre de patients suivis à domicile croît d’environ 8 % par an et s’élevait à 3,5 millions en 2021. Les estimations pour 2030 sont 7 millions, si le rythme de
croissance et le périmètre restent inchangés.


En 2022, le chiffre d’affaires de la branche Santé du groupe Air Liquide était de 993,9 millions d’€, et de 402 millions € pour les entités constituant Pharmadom. Le chiffre d’affaires de la branche Santé pesait 13 % dans celui du Groupe Air Liquide, pour un Résultat Opérationnel Courant de 12 %.


Ceci démontre bien que le groupe Air Liquide cherche avant tout à augmenter sa marge et notamment dans sa branche Santé, qui est loin d’être en difficulté, en supprimant la variable d’ajustement que sont les salariés.


Au travers des marques comme Orkyn, Vitalaire, LVL Médical, ADAIR, ARAIR, ADEP ASSISTANCE ou Dinno Santé, près de 4 300 salariés du secteur de la Santé à domicile en France s’occupent de plusieurs centaines de milliers de patients dans l’hexagone.

Avec son projet ERGON, ce sont 1038 salariés, sur les 2439 (47% de l’effectif), qui vont perdre leur emploi, 1038 familles qu’Air Liquide va mettre en difficulté, pour pouvoir faire plus de profits.
En supprimant 1038 emplois dans un tel plan antisocial, la direction d’Air Liquide met en danger l’ensemble des patients qui sont tributaires de la santé et du maintien à domicile. En cas de problème ou d’accident grave pouvant arriver à un patient à la suite de cette restructuration, Air Liquide devra répondre de sa stratégie mortifère, face au désarroi des patients

La CGT dénonce tout projet visant à supprimer des emplois, d’autant plus quand quasiment toutes les entreprises du Groupe, et le Groupe dans sa globalité, restent extrêmement profitables. La CGT sera vigilante quant aux annonces à venir et sera déterminée à défendre la préservation de tous les emplois, ainsi que le service et la santé des patients.

C’est pourquoi, la CGT appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser le 2 octobre dans toutes les agences, pour la sauvegarde des emplois qui contribue au maintien des services aux patients.

La CGT ne laissera pas Air Liquide sacrifier 1038 familles sur l’autel du profit

Défendons l’Hôpital Public et notre Sécurité Sociale !

tract USD54 21 septembre

Ces prochains jours, vous allez entendre parler du PLFSS 2024 mais le PLFSS, c’est quoi ?
C’est le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale.
Mi-octobre débuteront les débats parlementaires à l’Assemblée Nationale.
On y parle de quoi ?
Essentiellement des moyens budgétaires qui vont être alloués pour financer l’offre de soins (assurance maladie), les retraites, la politique familiale (CAF, APL, …), l’assurance-chômage, ….
Dans le volet « offre de soins » du PLFSS, les dépenses vont être fixées dans un cadre contraint qu’on appelle ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie).
Dans cette enveloppe annuelle fermée, on retrouve une enveloppe servant aux financements de nos hôpitaux publics
(budget de fonctionnement, rémunération des personnels, …)
Cette enveloppe se trouve toujours fixée par le gouvernement en dehors des besoins réels.
Le gouvernement a déjà annoncé que l’ONDAM 2024 augmenterait de 3,1% (les directeurs réunis au sein de la Fédération Hospitalière de France estiment qu’on ne pourra pas fonctionner correctement en dessous de 5% d’augmentation. La CGT, quant à elle, revendique a minima 10% de hausse !)
Un PLFSS qui ne serait pas à la hauteur aura donc des conséquences graves pour l’ensemble de la population :
 Pas d’embauches supplémentaires,
 Nouvelles fermetures de lits et de structures de proximité,
 Déremboursement de médicaments,
 Augmentation des franchises et autres forfaits à payer sur les boites de médicaments et les consultations médicales, …
Si on laisse faire, à terme, ce sera donc à nous de payer … si on en a les moyens !
INADMISSIBLE pour la CGT qui revendique un financement à la hauteur des besoins de la
population dans le cadre d’un grand service public de santé et d’une Sécurité Sociale intégrale !
De l’argent, il y en a et tout relève bien de choix politiques !!!
Le gouvernement vient récemment d’augmenter le budget des armées de 413 milliards d’euros !
Quelles sont donc les priorités dans les dépenses de l’Etat ?
C’est une vraie question que la CGT pose à l’occasion des débats parlementaires à venir.
Nos représentants syndicaux, également personnels soignants, exercent chaque jour, dans des conditions de plus en plus difficiles, pour garantir la qualité, la continuité des soins et l’accueil de tous les patients quels que soient leurs ressources, leur pathologie, leur lieu d’habitation, leurs origines, …

Nous appelons aujourd’hui l’ensemble des usagers du système de santé à nous soutenir en envoyant un message fort à l’attention des députés qui vont voter le prochain PLFSS !
Défendez notre Sécurité Sociale !
Défendez l’Hôpital Public !
Mettez tous les moyens nécessaires !

tract USD54 21 septembre

Samedi 23/09 : 2 manifs à renforcer !

L’Union locale CGT de Nancy appelle à se mobiliser fortement pour les deux manifestations qui auront lieu samedi 23 septembre sur Vandœuvre-lès-Nancy.
Pique-nique revendicatif suivi d’une marche pour le désarmement nucléaire et pour la paix
12h00 au Parc du Charmois, pique-nique militant suivi d’une marche en direction du lieu de rassemblement de la seconde manifestation
Marche contre le racisme, les violences policière, pour la justice sociale et les libertés publiques
14h00 aux Nations (côté médiathèque-esplanade Simone Veil)
appel nationale portée par 118 organisations syndicales, associatives, politiques et collectifs militants, dont la CGT :

Vous trouverez ci-dessous le calendrier des luttes et mobilisation de la rentrée

Calluttes_rentrée2023(2)

 

Situation catastrophique dans les crèches privées en cette rentrée !

Deux livres chocs alertent sur la situation catastrophique dans les crèches privées en cette rentrée.
À la CGT, ça fait des années qu’on alerte sur les conditions de travail du métier du soin et du lien, des crèches aux EHPAD.
Myriam Lebkiri, membre du bureau confédéral

Arnaque à la CAF… Le gouvernement met un coup de rabot supplémentaire aux allocations !

https://www.cgt.fr/comm-de-presse/record-de-millionnaires-et-coup-de-rabot-social-voila-le-vrai-visage-de-leur-en-meme-temps?fbclid=IwAR2Yh94LEaCGHdCAgouBI9eHEkkNLttBZwGzdGhK2VCV8uc_9ESEqAcp1m0

Record de millionnaires et coup de rabot social : voilà le vrai visage de leur « en même temps » !

Deux informations s’entrechoquent en quelques jours : avec 25 000 millionnaires supplémentaires entre 2021 et 2022, la France devient médaille de bronze mondiale et se distingue des autres pays européens où leur nombre diminue ; et la création, par le gouvernement, d’un montant net social qui devrait affecter les revenus de plus de 6 millions de précaires.

Il s’agit, en fait, des deux faces d’une même politique néo-libérale menée à marche forcée depuis 2017 et revendiquée par le président de la République et sa majorité.
D’un côté selon les économistes, auteur·rices de rapports internationaux1,  il y a « un écosystème qui favorise avec beaucoup d’aides publiques la création de richesses » et qui profite à certains profils d’entrepreneurs. Tou·tes reconnaissent que l’État subventionne énormément, par une myriade de moyens. On retrouve là notamment les 80 milliards annuels d’exonérations de cotisations sociales accordées aux employeurs sans aucune contrepartie et que la CGT dénonce sans relâche2.
De l’autre, le gouvernement, derrière un objectif affiché de simplification de l’accès aux droits sociaux, en profite pour changer la base des ressources qui servaient à définir le montant des aides comme la prime d’activité et le RSA. Le changement de la base des ressources prises en compte, partant d’un nouveau montant affiché sur les bulletins de paie depuis juillet 2023, le montant net social, et non plus du net à payer avant impôt, aura un impact négatif pour tou·tes les salarié·es bénéficiaires de ces minimas.

En effet, en y intégrant des éléments qui n’étaient pas considérés comme de la rémunération, comme la contribution des employeurs au contrat de retraite supplémentaire ou de prévoyance, divers avantages en nature, les titres restaurants, des remboursements employeurs (participation employeurs aux frais de garde d’enfants, forfait mobilité durable), etc., les prestations versées vont mécaniquement baisser pour la majorité des bénéficiaires du RSA et de la Prime d’Activité, voire disparaître pour certain·es qui seront désormais considéré·es comme ayant des revenus trop élevés.

Ainsi, les autorités concernées nous parlent « d’ajustements » à la marge. Mais, perdre, par exemple, 80 euros de primes d’activité quand on a une inflation alimentaire de 15 % ou une rentrée des classes qui coûte 10 % de plus, cela représente une semaine de courses de produits de première nécessité. Les privations des moins favorisés vont donc s’aggraver !

Ceci est dans la droite ligne des réformes déjà appliquées comme celle de l’Assurance-chômage ou bien de celles envisagées comme France Travail et ses conséquences pour les bénéficiaires du RSA, avec le Contrat d’Engagement et les 15 à 20h de travail par semaine, ou encore le doublement de la franchise sur les médicaments : c’est toujours aux plus précaires qu’on demande le plus d’efforts.

Pour la CGT, le gouvernement doit d’urgence faire d’autres choix politiques et sociaux pour répondre aux besoins de la population, notamment en termes d’augmentation des salaires et d’emploi.

La CGT les a regroupés dans ses 100 propositions publiées avant l’été : https://www.cgt.fr/100propositions

Montreuil, le 29 août 2023