Plus que jamais, la CGT défend et soutient tout(e)s les salariée(e)s !

La date du 15/09, choisie par le gouvernement pour entamer de nouvelles suppressions d’effectifs (et donc fermetures de services et lits), approche à grand pas.
Pas question pour la CGT d’accepter que des collègues soient suspendus !
On a besoin de TOUTES et TOUS !!!!
Partout en France, des actions sont envisagées à partir du 14 septembre (préavis de grève ci-joint), rapprochez-vous de vos syndicats d’établissement.
La CGT Santé et Action Sociale 54 sera reçue le 15 par l’Agence Régionale de Santé Grand Est.
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Une rentrée pour construire le rapport de force – Calendrier revendicatif

Une rentrée pour construire le rapport de force contre le patronat, les capitalistes et le gouvernement à leur service.

Calendriers des activités revendicatives
Pour télécharger le calendrier revendicatif, cliquez ici : calend-rev_sept-oct2021
Jeudi 23 septembre
– Grève dans l’Education nationale à l’appel de l’intersyndicale (CGT-FSU-Solidaires)
Pique-Nique à 12h30 place Charles III suivi d’une manif en direction du rectorat à partir de 13h30.

– Grève au CHRU de Nancy contre la suppression des RTT pour les personnels administratifs et techniques dans un contexte de suppression de poste. Rassemblement devant le bâtiment de cardio à Brabois à 7h15

– Soirée / Débat : sur le thème : campagne syndicale unitaire contre l’extrême-droite, ses idées et ses pratiques

à l’UD à 20h00 à l’initiative de UD CGT – FSU –Solidaires –VISA sur le thème (voir info dep UD)
Samedi 25 septembre
13ème Marche des Fiertés à Nancy à 14h00 Place Carnot
Vendredi 1er octobre
 Mobilisation des retraités avec un rassemblement place Simone Veil à 15h00
Tract Educ’Action : tract_mobilisation_rentree_23sept
Tract CHRU :
Invitation soirée débat UD : Invitation soirée débat
Tract Retraités :
 Tract 5 octobre : tract 5 octobre 2021 Version 3
L’Union locale CGT de Nancy appelle les syndicats et syndiqué-e-s de sont périmètre à participer le plus massivement possible à la journée de grève du mardi 05/10, à mobiliser d’ores et déjà dans leurs entreprises et établissements publics, et à participer à la manifestation intersyndicale appelée à 14h00 place Dombasle.

La justice a rendu son verdict le 7 septembre dernier pour les verbalisés !

Une bonne nouvelle !                                

Cher-e-s camarades,

Les bonnes nouvelles ne sont pas si nombreuses pour qu’on passe sous silence celle-ci.

Lors de la lutte contre la casse des retraites, à l’hiver 2019-2020, plusieurs actions avaient été organisées devant le dépôt des bus de Kéolis à Jarville. Lors d’une de ces actions, 2 militants avaient été interpellés. Par ailleurs, d’autres militants, dont plusieurs camarades de la CGT qui avaient participé à cette action, allaient être convoqué-e-s suite à une enquête pour entrave à la liberté du travail.

Les convocations à Lobau allaient tomber au mois de mai 2020, à la sortie du 1er confinement. Plusieurs organisations dont l’UL CGT répondront à l’appel du collectif, qui s’était formé contre cette répression du mouvement social et de l’action syndicale, à venir devant Lobau pour soutenir les camarades convoqué-e-s.

Durant 5 jours, nous fumes un certain nombre à être devant le commissariat, tout en respectant scrupuleusement les gestes barrières (port du masque, gel, groupe de personnes max, distanciation, etc.). Et chaque jour, les flics sortaient du commissariat pour réaliser des contrôle d’identités… chaque jour, pas tout à fait puisque le jeudi nous avions eu recours à un huissier de justice pour qu’il constate les faits. Justement ce jour-là nous ne fumes pas contrôlés, étonnant non ?!

Quoi qu’il en soit, les contrôles d’identité se sont transformés en verbalisation à 135 euros. Plusieurs verbalisé-e-s ont choisi de contester les amendes avec des avocats. Une première « fournée » de 20 camarades est passée au tribunal de police en juin dernier, donnant lieu à des rassemblements de soutien devant la cité judiciaire permettant à une centaine de personnes d’exprimer leur solidarité et leur refus de la répression.

La justice a rendu son verdict le 7 septembre dernier :

RELAXE pour tout le monde !

D’autres camarades seront en audience en octobre et novembre… la seule décision logique serait une relaxe aussi pour elles et eux. Nous devrons aussi les soutenir !

Nous ne devons pas accepter les attaques répétées contre nos droits démocratiques au premier rang desquels celui de manifester.

Ci-dessous le communiqué du collectif des verbalisé-e-s

https://manif-est.info/Victoire-pour-les-verbalise-es-manifester-est-un-droit-1881.html

Pour l’Union locale CGT de Nancy

Yann Venier

Secrétaire général

 

 

17 rue Drouin – 54000 NANCY – Téléphone : 03 83 32 20 14

 

Petite enfance : la déréglementation est en marche !

C’est une méthode déjà maintes fois éprouvée : quand on ne veut pas mettre des moyens dans une politique publique, on déréglemente ! Quand on veut que le secteur marchand fasse plus de profits, on déréglemente ! C’est le scénario envisagé par le gouvernement pour tout le secteur de la petite enfance.

Les dispositions prévues par la loi ASAP (accélération et simplification de l’action publique) concernant la réforme gouvernementale actée par le décret du 31 août 2021 va inévitablement conduire à une dégradation manifeste de la qualité d’accueil dans les crèches et chez les assistantes maternelles.
Les conditions de travail des professionnel.le.s vont encore se dégrader dans un secteur déjà impacté par un turn-over important et des carrières de plus en plus brèves.
Malgré la forte mobilisation des personnels à plusieurs reprises et les différentes concertations, le gouvernement s’obstine à mettre en place sa réforme pourtant contestée par de nombreuses organisations syndicales et institutions.
Pour rappel, le Conseil d’administration de la CNAF a donné un avis défavorable sur le contenu du décret le 15 avril 2021.
Dans un avis rendu le 2 février 2021, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) s’inquiétait des assouplissements concernant en particulier le nombre d’enfants exceptionnellement accueillis par les assistant.e.s maternel.le.s en plus de leur agrément.
Sans parler des propositions de la commission des 1000 jours, instituée par le président de la République, qui émettait,  en septembre 2020, des propositions aux antipodes des mesures du projet de décret
Les quelques avancées de la réforme (tel l’accès des assistant.e.s maternel.le.s à la médecine du travail ; dont il faudra par ailleurs vérifier l’effectivité…) ne sauraient masquer des reculs sans précédent :

  • possibilité pour les gestionnaires de crèches de choisir un taux d’encadrement d’un adulte pour six bébés au lieu de cinq jusqu’à présent ;
  • prise en compte des apprentis dans le calcul de ce taux ;
  • calcul du ratio de 40% des professionnel.le.s les plus diplômé.e.s en moyenne annuelle et non plus en permanence auprès des enfants ;
  • possibilité d’accueil de 15% d’enfants en surnombre tous les jours ;
  • effectif des micro-crèches porté à 12 enfants au lieu de 10 et celui des Maisons d’assistantes maternelles à 20 au lieu de 16, alors que ces structures ne sont pas soumises aux mêmes exigences que les autres accueils collectifs ;
  • possibilité pour les assistantes maternelles d’accueillir, sur des périodes de vacances scolaires, jusqu’à 8 enfants de moins de 11 ans au lieu de 6 actuellement ;
  • possibilité ouverte aux crèches en zone urbaine dense d’accorder seulement 5,5m2 par enfant au lieu de 7m2 sur tout le territoire ;
  • six heures annuelles d’analyse de pratiques royalement octroyées aux professionnel.le.s de crèches alors que les assistant.e.s maternel.le.s n’en bénéficieront qu’au bon vouloir des collectivités locales !
  • cerise sur le gâteau : le gouvernement permet aux « jardins d’éveil » d’accueillir des enfants de plus de deux ans avec un taux d’encadrement d’un adulte pour douze enfants ; ce qui ouvre la voie aux gestionnaires pour contourner le taux d’un adulte pour huit enfants en vigueur dans les grandes sections des crèches.

Le gouvernement satisfait pleinement l’ensemble des revendications des gestionnaires privés à but lucratif qui sont déjà largement majoritaires dans la création de place d’accueil ces dernières années.
Les collectivités locales étranglées financièrement leur cédant malheureusement le secteur dans beaucoup de villes.
Pour la CGT, la mobilisation doit continuer pour que ces mesures néfastes ne voient pas le jour.
Les collectivités locales et les gestionnaires associatifs n’ont aucune obligation à mettre en place ces dispositions.
Les professionnel.le.s de la petite enfance doivent s’organiser et répondre à ces attaques.
La participation massive des personnels à la journée d’action interprofessionnelle du 5 octobre est une partie de cette réponse.