Les salariés ont assez payé !

Suite à la présentation du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 et du Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2025 qui constituent un plan d’austérité sans précédent depuis la seconde guerre mondiale, vous trouverez en pièce jointe un certain nombre d’éléments qui vous seront utile dans les débats avec les salariés :

  • Le communiqué de presse confédérale concernant le budget 2025.
  • La note aux orgas concernant le PLF 2025.
  • La note aux orgas concernant le PLFSS 2025.
  • Le tract confédéral concernant le budget 2025, qui peut être diffusé dès à présent.

2024_10_11 _ Note aux orgas PLF 2025-1

2024_10_11 _ Note aux orgas PLFSS 2025-1

2024_10_11 CP de la CGT – Budget 2025-1

Tract CGT Budget 2025-1

Vous en souhaitant bonne réception et restant à votre disposition.

Mobilisation de la CGT PJJ ce jeudi 3 octobre devant le tribunal de Nancy

Depuis le mois d’août, la CGT PJJ Grand-Est et les agents de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) se mobilisent face au non-renouvellement de près de 500 contractuels à travers la France. La conséquence d’une mauvaise gestion budgétaire provoquant dégoût et colère. Cette décision est considérée comme « inacceptable et incompréhensible » par la CGT PJJ Grand-Est et les agent.e.s.

La PJJ accompagne les mineurs délinquants dans leur parcours judiciaire avec comme préoccupation principale : la primauté de l’éducatif sur le répressif.

Dans l’inter-région, ce sont 53 postes qui n’ont pas été renouvelés entre le 31 août et le 1er septembre 2024. Le gouvernement « se fout des conséquences pour les contractuels, les jeunes et les familles. ».

Au foyer de Bar-Le-Duc, l’embauche d’un éducateur permettrait le missionnement d’un éducateur-cuisinier à Nancy pour faire tourner le « Food Truck », véritable outil d’insertion pour les jeunes, à l’arrêt depuis le 1er septembre.

Au service de milieu ouvert de Nancy, il manque encore 8 postes. Alors que les mobilisations (grève et mobilisations les 14, 29 août et 19 septembre 2024) ont permis d’obtenir une prolongation d’un an pour une assistante sociale et un éducateur.

A ce jour et sur l’inter-région, les journées de grève et de mobilisation ont permis le renouvellement de 31 postes sur les 53. Mais ce n’est pas suffisant !

Face à cette situation, les agents de la PJJ, réunis autour d’une intersyndicale CFDT Interco Justice, CGT PJJ Grand-Est et SNPES PJJ FSU, ainsi que des avocats, magistrats et greffiers se sont réunis jeudi 3 octobre 2024 devant le tribunal de Nancy pour manifester afin d’obtenir les renouvellements de contrats.

Bonne journée et bon week-end, bye, Fabien.

Mobilisation du 1er octobre 2024 – Plus d’un millier de personne à la manif contre le coup de force de Macron et l’application du programme du NFP à Nancy

Plus d’un millier de personne à la manif contre le coup de force de Macron et l’application du programme du NFP à Nancy

Relations Presse Confédérale

Ce mardi 1er octobre, à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et des organisations de jeunesse, ce sont plus de 170 000 personnes qui ont défilé dans 190 villes de France pour exiger des augmentations de salaire et de pension, l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, l’abrogation de la réforme des retraites et le financement de nos services publics.

De nombreux débrayages ont eu lieu dans les Ehpad, les hôpitaux, les services, l’industrie comme à Vencorex (Isère) et des milliers d’écoles ont vu leur fonctionnement perturbé par la grève. À l’appel de la FERPA, les retraité·es étaient largement mobilisé·es.

Gouvernement et patronat contraints à de premiers reculs

La mobilisation a forcé le Premier ministre à reconnaitre l’échec de la politique économique sociale et environnementale d’Emmanuel Macron et à annoncer :

  • l’augmentation du Smic de 2%, au 1er novembre, et la remise en cause d’une partie des exonérations de cotisations sociales en reconnaissant qu’elles représentent des trappes à bas salaire. La CGT demande qu’une nouvelle augmentation du Smic ait lieu en janvier et qu’elle soit suivie d’une augmentation du point d’indice dans la fonction publique et de l’augmentation de l’ensemble des salaires dans le privé ;
  • l’enterrement de la violente réforme de l’assurance chômage et la relance d’une négociation. C’est une grande victoire intersyndicale qui va éviter à 1 million de privé·es d’emploi de tomber dans l’extrême précarité ;
  • l’abandon du projet de réforme constitutionnelle de la Nouvelle Calédonie alors que l’acharnement du président de la République a ruiné l’économie du territoire et causé 13 morts.

Le Premier ministre a également effectué un recadrage salutaire de son ministre de l’Intérieur en rappelant son attachement à l’État de droit et son intransigeance face au racisme et à l’antisémitisme. Cela doit maintenant se traduire en actes concrets pour faire reculer l’Extrême droite et ses idées.

Un changement de méthode démocratique qui doit commencer par les retraites

Le Premier ministre a annoncé son souhait de redonner la main au parlement, aux acteurs sociaux et aux citoyen·nes Il doit donc s’engager à respecter le vote des députés qui sont une majorité à être favorables à l’abrogation de la réforme des retraites.
L’ouverture d’un chantier pour « corriger la réforme des retraites » constitue, après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, une première reconnaissance de la violence de cette réforme. La CGT appelle le Premier ministre à abroger la réforme et à organiser une conférence de financement de nos retraites.

Services publics : la mobilisation s’impose contre l’austérité

Sur l’essentiel et notamment sur le futur budget, le discours du Premier ministre est resté très flou. La priorité annoncée pour l’école, la santé et la petite enfance doit se traduire par un investissement budgétaire massif. Sur ce point, le Premier ministre n’a pris aucun engagement. Pire, il a dénoncé le niveau de la dépense publique. La vigilance et la mobilisation s’imposent pour empêcher une violente politique d’austérité. La grave paupérisation de nos hôpitaux, de nos écoles et de nos infrastructures impose un plan de financement ambitieux, pour répondre aux enjeux d’avenir, au défi environnemental, au vieillissement de la population et au désenclavement de nos territoires. De même, en matière d’industrie où, alors que la CGT lui a remis la liste des 170 plans de licenciements détruisant 100 000 emplois, le Premier ministre n’a fait aucune annonce concrète. Rien non plus sur la nécessaire augmentation des pensions des retraité·es.

La CGT appelle les salariés et les retraité·es à continuer à multiplier les luttes pour garder la main et gagner l’augmentation des salaires et des pensions, l’abrogation de la réforme des retraites, le financement de nos services publics et la relance de notre industrie.

 

Montreuil, le 1er octobre 2024

LA GAZETTE de la CGT CPN rentrée 2024

Pour télécharger la Gazette CGT CPN Laxou, cliquez sur le lien ci-dessous :

gazette rentrée 2024-1

Actualités
04. Alors ces vacances …?
05. A la recherche du sens perdu …
06. Quel projet pour la santé de demain ?
07. Le privé à l’offensive
08. Tarification « usine à gaz »
09. Pour notre Sécurité Sociale !
10. Les fonctionnaires dans le collimateur
11. Charité bien ordonnée …
12. Les psychologues et les ordres
13. Cosa Nostra
14. Evolution sociétale ?
15. L’actu CGT CPN en images
Nous rejoindre
16 et 17. Formulaires de contacts et de droit à l’info
Vos droits
18 et 19. Rupture conventionnelle / GIPA / aides
Cette page est la vôtre
20. Pas de trêve olympique au CPN
Coin des instances et réunions
21-22. Commission Médicale d’Etablissement
23. F3SCT du 4 octobre 2024
24. Comité Social d’Etablissement du 15 octobre
25. Agenda social 2024 – 2026
26. Journée d’accueil des nouveaux arrivants
Dernières brèves
27. CGOS / CLACT / gestionnaire risques pro

COMMUNIQUE CGT ARS

Communiqué CGT ARS- RI AARS 26-09-24-2

COMMUNIQUE
UNE VERITABLE TEMPETE DANS NOTRE ASSOC’ QUI PROVOQUE LA MISE EN DANGER DE TOUS LES SALARIES

Dans les suites de notre démarche syndicale traduite dans la déclaration au CSE du 6 novembre 2023 et du mail envoyé à tous les salariés en date du 25 septembre, nous nous adressons avec gravité à la gouvernance mais aussi aux représentants des différents financeurs de notre Assoc’ qui ne peuvent rester neutres face à ce dégoulis de bêtises
étalées dorénavant dans la presse et sur les réseaux sociaux.

En effet, force est de constater la situation gravissime engendrée par une DG et une gouvernance qui n’écoute rien, et qui est de fait lourdement coupable de montrer une telle
image, aussi déplorable de NOTRE ASSOCIATION ! Mesdames et Messieurs les administrateurs et membres du CODIR, vous êtes de passage dans vos fonctions respectives et vous êtes en charge d’animer l’activité de travailleurs et travailleuses du social engagés pour la mise en place de politiques publiques dédiées à la lutte contre la pauvreté, l’accueil sans condition des plus marginaux, les dispositifs liés à la demande d’asile, en résumé une activité hautement politique au sens noble du terme.

De ce fait, le débat est l’essence même d’un travail social qui ne peut être caporalisé aux
obsessions de telle ou tel au nom d’une approche étriquée des libertés.
Or, ce qui se passe depuis plusieurs jours maintenant est tout simplement intolérable pour
notre secteur, notre image associative et notre travail.
Vous nous salissez toutes et tous et vous nous mettez maintenant en danger dans l’exercice de nos fonctions.
Il est hors de question pour notre syndicat d’accepter la clause de neutralité politique qui
pourra servir à réprimer des syndicalistes et collègues vu que déjà, vous réprimez des
collègues qui se vêtissent différemment : vous préparez sans le savoir ou pas… le terreau
propice à une répression féroce face à des forces d’extrême droite au pouvoir.
Nous remettons ici un extrait de notre déclaration lors du CSE du 6 novembre 2023 :
« … Au vu de l’ambiance générale dans notre société, des débats politiques nauséabonds
qui existent, du développement du racisme et des idées d’extrême droite au sein de la
société et du monde du travail l’inquiétude est grande au sein de notre syndicat de voir
notre association traversée par cet air du temps. De plus, il n’y a aucune garantie qu’une
direction de pôle ou un cadre intermédiaire actuel ou futur n’utilise abusivement cet article
pour sanctionner avec des risques de discrimination avérés au sein de notre Assoc ‘. » Syndicat CGT de l’Association Accueil et Réinsertion Sociale à Nancy (54)
Bref, cela n’aura pas mis longtemps et pour cause car des élus CGT, vous avaient interpellé sur le sujet en plénière de CSE et donc à ce stade nous vous accusons bien d’avoir sciemment menti car vous saviez que ces situations existaient déjà…Une directrice toujours en poste a bien recruté au nom de l’Association ces professionnelles, avec les mêmes vêtements qu’aujourd’hui, et par ailleurs irréprochables sur le plan professionnel.
Par conséquent, au vu de la situation ubuesque à ce stade et explosive car redoutant des
évènements bien plus graves voir dramatiques liés à tout ce pataquès, nous exigeons
immédiatement et fermement les sages décisions suivantes, ceci dans un esprit
d’apaisement et de proposition constructive :
✓ La fin des procédures de licenciement contre nos 2 collègues,
✓ Le retrait total du RI qui n’a recueilli aucun vote favorable des représentants des
salariés élus au CSE,
✓ La mise en place d’un groupe de travail composé de membres de la direction, du
CA, du CSE, des 2 syndicats et de salariés de chaque pôle afin de retravailler le RI
(maximum de 11 personnes). Ceci dans l’objectif de lancer un processus de travail
collectif, de manière sereine, concernant la fonction et le contenu du RI. Nous
préconisons une méthode de travail transversal et également de débats au sein des
équipes de travail.
Nancy, le 26 septembre 2024