Dès avril, construisons le « Tous ensemble » pour faire gagner nos revendications et mettre un coup d’arrêt à la politique du gouvernement et du patronat !
Le mouvement social qui est en train de naitre en ce moment porte en lui beaucoup d’espoir pour toutes celles et ceux qui veulent riposter face à l’entreprise de démolition mise en œuvre par Macron, son gouvernement et le patronat. Si dès le 3 avril, les cheminots ouvrent la voie, ils ne sont pas seuls à entrer dans la bataille. Une véritable dynamique de convergence des luttes se met en place, qu’il faut dès maintenant renforcer.
Afin de mobiliser toutes les énergies et élargir le mouvement pour construire la grève du 19 avril prochain, à l’appel de la CGT, et envisager les suites nécessaires, un programme d’actions de mobilisation a été établi avec l’UD, des ULs et les cheminots.
L’Union locale CGT de Nancy appelle l’ensemble des syndicats et des syndiqués de son périmètre à participer aux différentes actions :
6 AVRIL : Journée départementale de déploiement avec distribution massive de la vrai info et du tract départemental appelant à la mobilisation du 19 avril. Distribution à 7h00 Place de la République. Suivi de la soirée du Printemps de l’UL en défense de nos locaux à partir de 18h30
13 AVRIL : Assemblée Générale des syndicats CGT de l’UL de Nancy vers 17h30 avec expression des cheminots. Suivi de la soirée du Printemps de l’UL en défense de nos locaux à partir de 18h30
14 AVRIL : Diffusion de tracts sur les marchés le matin. Barbecue avec les cheminots à 12h et distribution massive de tracts pour le 19 avril à CORA Houdemont à partir de 14h00 (départ en convoi lent)
19 AVRIL : Manifestation départementale à Nancy 12h30 BBQ Place Simone Veil (ex place Thiers), Déépart de la manif à 14h30 du parvis de la Gare. Une action spécifique pour la défense de l’UL sera organisée.
20 AVRIL : Assemblée Générale Interprofessionnelle des syndicats CGT du périmètre dde l’UL pour envisager les suites de la mobilisation et les actions à mener pour l’ amplifier. Suivi de la soirée du Printemps de l’UL en défense de nos locaux à partir de 18h30 qui sera consacrée à Mai 68.
Les journées nationales de mobilisation depuis le début de l’année, celle des EHPAD et de l’aide à domicile du 30/01, suivi de celle du 15/03 avec les retraités et de nouveau les salarié-e-s des EHPAD, les étudiants et lycéens, puis celle du 22/03 avec les fonctionnaires, les cheminots et d’autres secteurs, ont été des réussites qui en appellent d’autres.
En février ce ne sont pas moins de 98 journées d’actions sectorielles et locales au niveau départemental ou régional qui ont eu lieu à travers tout le pays viennent renforcer ce tableau : les luttes sont très nombreuses dans les entreprises privées et les services publics. Elles mettent en lumière la combativité des salarié-e-s et elles renforcent l’impression de lutte en voie de généralisation : Carrefour le 31 mars contre le plan de licenciement, qui a été une mobilisation historique (20.000 grévistes, 450 magasins touchés dont certains bloqués), mais aussi à Praxair, à Presstalis, PagesJaunes, imprimerie Sego, Delifresh, Dresser, Lisi Creuzet, Crédit-Mutuel Laco,
traminots de Forbach, hôpital Psy de Saint-Etienne du Rouvray, CHU d’Angers… Sans oublier Mayotte en grève générale depuis plus d’un mois.
Dès le 3 avril, les cheminots ne seront pas seuls : Air France à l’appel de l’intersyndicale sera aussi en grève et remettrons ça le 7 mars. C’est la date aussi du début de la grève de trois mois des électriciens et gaziers à l’appel de la fédération CGT Mines –Energie, faite de temps forts et de participations aux mobilisations interpro ou catégorielles. Les salariés du secteur de la collecte des déchets (public et privé) sont appelés aussi dès le 3 avril à la grève illimitée par les fédérations du transport et des services publics. La fédération de la santé-action sociale appelle les salariés des établissements privés de santé à des débrayages sur leurs problématiques locales et ceux du public le 9 mars concernant les urgences ainsi que la protection de l’enfance.Des appels à la mobilisation ont lieu aussi dans l’Education nationale (Val d’Oise, Calvados).
Le 4 avril, les salariés de France Télévision sont appelés à la grève. Dans de nombreux départements les postiers sont déjà en lutte un peu partout en France tout comme de nombreux hôpitaux. La fédération CGT des organismes sociaux appelle l’ensemble de ses syndicats à se joindre au mouvement social en déposant des préavis de grève pour participer aux différentes mobilisations et bien sûr faire du 19 avril une réussite. La fédération CGT Finances (en intersyndicale avec Solidaires et FO) a déjà annoncé que, suite à la réussite de la grève du 22 mars, elle comptait inscrire leur combat dans la durée. L’interfédérale CGT de la fonction publique, avec l’intersyndicale large du 22 mars, a d’ores et déjà annoncé vouloir faire du mois d’avril un mois d’actions ayant pour objectif de construire dès le mois de mai une période de grèves massives. Celle de la construction-bois-ameublement appelle à faire du mois d’avril un mois de lutte et de participer à la mobilisation du 19 avril…
Et n’oublions pas les étudiants, dont leur lutte contre la sélection se renforce malgré la répression policière et les multiples attaques de groupuscules fascistes, avec une quinzaine de facs occupées, dont celle de Lettres et Sciences humaines de Nancy. Les avocats sont eux aussi en grève au moins jusqu’au 11 avril.
Alors, resterons-nous sur le quai de la résignation sociale…
ou prendrons-nous tous ensemble, dès avril, le train de la mobilisation interprofessionnelle, avec les secteurs dèjà mobilisés ?