Pour lutter contre cette loi nauséabonde, une seule solution, une levée de boucliers afin que la peur change de camp et faire comprendre au gouvernement et au MEDEF que le monde du travail ne se laissera pas dépouiller impunément de ses acquis sociaux .
Pour cela, nous devons impérativement nous mobiliser et rejoindre toutes les initiatives qui permettront de combattre cette attaque sans précédent contre le code du travail mais aussi contre les discriminations syndicales vécues par nos camarades militants en lutte pour sauvegarder leurs droits et leur travail.
Pour signer la pétition en ligne qui a déjà recensé 500 000 signature en 15 jours, cliquez ici
Mais sans la rue ce mouvement ne sera rien,une majorité des syndicats présents le 24/02 à Montreuil dont les syndicats éétudiants ont d’ores et déjà appelé à une manifestation de grande ampleur le 31 mars…. l’intersyndicale au niveau national doit à nouveau se réunir le 3 mars pour définir le calendrier et le choix des actions à mener .
L’UL CGT de Nancy exige une réponse forte, sans demi-mesure et rapide à la hauteur des attaques portées pour montrer clairement au gouvernement que les salariés, sans emploi, retraités et précaires en ont plus qu’assez d’être pris pour les dindons de la farce.
ON NE LÂCHERA RIEN !!
La ministre du travail propose une réforme qui transforme en profondeur le code du travail.
Parmi les éléments proposés dans le projet actuel
☞ En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire.
☞ Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées.
☞ Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
☞ Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
☞ Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
☞ Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
☞ Le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel n’est plus la règle dans la loi (confirmation d’une loi antérieure).
☞ Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées.
☞ Une mesure peut-être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats.
☞ Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.
☞ Après un accord d’entreprise, un-e salarié-e qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié.
☞ Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour.
Salarié-e-s ou non : cette réforme nous concerne toutes et tous !