Entre 300 et 500 manifestant-e-s contre le racisme, les violences policières, pour la justice sociale et la défense des libertés publiques dans les rues des quartiers populaires de Vandœuvre-lès-Nancy.
Archives de catégorie : Actus
TRACT DEPARTEMENTAL appelant le 13 OCTOBRE à la manifestation départementale intersyndicale à 10 h 00 – Place de la république à Nancy.
JOURNEE D’ACTION
13 OCTOBRE 2023
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE A 10 H 00
PLACE DE LA REPUBLIQUE A NANCY
Droit à l’IVG : mobilisons nous le 28 septembre !
6 raisons de se mobiliser le 13 octobre 2023, à l’appel de l’intersyndicale !
En France comme dans toute l’Europe, nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abimant les services et les biens publics – mais aussi nos industries – au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail. Fort·es de la mobilisation historique pour les retraites, nous sommes déterminé·es, uni·es dans une intersyndicale à l’offensive pour gagner des droits en faveur du monde du travail.
D’autres choix sont possibles ! Chaque année, 200 milliards d’’euros d’aides publiques fiscales ou sociales sont données aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie. Les budgets des services publics et de la sécurité sociale seront bientôt discutés au Parlement. C’est le moment de faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses : nous voulons vivre dignement de notre travail, travailler moins et mieux, avec des budgets au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers.
Pourquoi se mettre en grève et rejoindre des cortèges ?
Pour nos salaires
Alimentation, loyer, énergie, transports : tout augmente sauf les salaires. Pendant ce temps, les grandes entreprises continuent de multiplier leurs profits sans rien lâcher en contrepartie. Grâce à nos mobilisations, c’est l’augmentation générale des salaires qui est aujourd’hui le mot d’ordre commun : du salaire net pour vivre au jour le jour et du salaire brut (maladie, maternité, chômage, retraite…) pour nos protéger tout au long de nos vies.
La CGT est mobilisée pour l’indexation des salaires sur les prix pour que les fiches de paye ne soient plus amputées par l’inflation et l’ouverture de négociations dans l’ensembles des entreprises, des branches et dans la fonction publique.
Pour l’égalité
Malgré l’affichage « grande cause nationale », les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes, en moyenne.
La CGT est mobilisée pour l’égalité salariale et professionnelle : revalorisation des métiers à prédominance féminine ; refonte et transparence pour l’Index ; pénalisation des employeurs qui discriminent.
Pour nos services publics
Hôpitaux, petite enfance, aide à l’autonomie, travail social, écoles, enseignement supérieur, recherche… nos services publics sont à l’agonie.
La CGT est mobilisée pour des investissements massifs dans les services publics de proximité et de qualité qui privilégient l’accueil physique des usager·es.
Pour l’environnement
Les conséquences du dérèglement climatiques sont dramatiques. Il est urgent d’agir pour une transition écologique socialement juste et une réelle planification, construite avec les travailleuses et travailleurs, afin d’anticiper les besoins en formation et qualification ainsi que la création ou recréation de filières entières.
La CGT est mobilisée pour conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.
Pour nos retraites
La réforme des retraites qui s’applique depuis le 1er septembre est toujours aussi injuste, brutale, injustifiée et impopulaire. Le combat se poursuit en mettant la pression dans les négociations en cours pour l’Agirc-Arcco (retraites complémentaires) et celles qui doivent s’ouvrir dans les branches au sujet des départs anticipés.
La CGT est mobilisée pour la retraite à 60 ans et avant en cas de pénibilité, ainsi que la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite.
Pour nos droits
De nombreuses luttes font irruption dans le paysage médiatique. Elles ne sont que la pointe de l’iceberg. Partout où les salarié·es s’organisent dans un syndicat, le rapport de force se renverse et des avancées concrètes et quotidiennes deviennent possibles (voir cgt.fr/luttes-gagnantes).
La CGT est mobilisée pour rassembler les salarié·es, écouter et porter les revendications, les représenter dans les instances et dans les mobilisations et gagner des avancées réelles et durables dans l’intérêt du monde du travail.
Journée de grève et de mobilisation à la SNCF mardi 26 septembre 2023
Communiqué de presse dans le cadre de la journée de grève et de mobilisation à la SNCF du mardi 26 septembre, ainsi que de notre rassemblement régional à Metz.
Communiqué de presse 26 septembre
Les cheminots s’opposent à la casse de la SNCF et d’un bien national au service des citoyens.
Le 26 septembre à Metz, nous serons mobilisés à 10h devant la préfecture
pour interpeler le préfet sur la situation du FRET SNCF.
S’en suivra un cortège vers la Maison de la Région pour interpeler le
Président de la région Grand Est sur l’ouverture à la concurrence du TER
Situation au Fret :
En janvier dernier, la Commission européenne a engagé une procédure formelle d’examen contre la France portant sur les conditions de financement de l’activité de la filiale. Rappelons que de 2002 à 2018, les volumes transportés par le train sont passés de 50 milliards de tonnes par kilomètres à seulement 33.
La part modale du fret ferroviaire en France est tombée à 10 %, quand elle atteint 23 % en Allemagne et 18 % en moyenne dans l’Union européenne. » Le Fret ferroviaire fait l’objet de promesses depuis 20 ans.
Les plans de relance se sont succédé (2003, 2007, 2009, 2011, 2016) mais ils étaient tous fondés sur une politique publique libérale (dérégulation, baisse des coûts) largement inspirée du mode routier. Du fait des spécificités ferroviaires, cette action publique s’est révélée totalement stérile.
Pour chaque tonne abandonnée ou perdue par la SNCF, la moitié est allée
directement à la route.
L’affaiblissement du service public de transport ferroviaire des marchandises n’a donc pas été compensé par le marché et n’a pas été utile à la collectivité ! Mais au-delà de ça, ce sont bien les cheminots du Fret qui vont subir les décisions prises par des élus successifs à la botte de certains lobbys au détriment des besoins de tous et surtout de leur familles, transporteurs, clients, collègues et autres.
Pourtant, l’accord conclu en mai dernier au sujet de Fret SNCF entre l’Etat et la commission de Bruxelles sera loin d’être indolore pour le leader du fret ferroviaire français. En effet, vingt-trois lignes de transport de marchandises devront être cédées à la concurrence au 1er janvier prochain, soit 20 % de son chiffre d’affaires total (730 millions), et l’intégralité de ses trains entiers dédiés à un seul client : D’autant qu’il s’accompagne de la cession de 62 locomotives sur un parc de près de 730 machines, d’actifs immobiliers et du transfert de 10 % des effectifs (sur 5.000 cheminots) au sein du groupe SNCF. « C’est la perte de son cœur de métier, celui affichant les meilleurs taux de croissance ».
Situation au TER :
La CGT cheminots avait prévenu, dès 2018, avec la réforme du pacte ferroviaire : l’ouverture à la concurrence du rail est une grande arnaque. Trois ans après, le syndicat dresse un premier bilan. Les promesses de baisse des tarifs et d’un meilleur maillage territoriale ont vite été confrontées à la réalité.
L’ouverture à la concurrence du transport de voyageur coûte plus cher aux collectivités
D’après les premiers éléments issus des régions où les appels d’offres ont été lancés, les coûts explosent avant même la circulation du premier train. Ainsi, dans les Pays de Loire, la collectivité a dû engager 2 millions d’euros de subventions rien que pour financer les dépôts de dossier pour seulement deux lots !
De plus, pour attirer les candidats, les régions offrent des subventions qui engendrent un surcoût évalué entre +10 et + 118 % pour les finances publiques. Pourtant malgré ce soutien financier public, certains lots ouverts à la concurrence souffrent de candidats…
Cette mise sous perfusion des opérateurs ne garantit pas un meilleur service aux usagers
L’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs ne fait qu’accentuer les défaillances de l’offre de transport pour un coût supérieur pour les usagers. S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact en France, la privation du rail britannique en 1995 pointe les effets pervers de la privatisation et de la mise en concurrence. En 20 ans, les billets ont augmenté en moyenne de 117% alors que les investissements des opérateurs privés dans les infrastructures se sont réduits à 1% du total de l’argent engagé dans le ferroviaire. Résultat, les concessions sont renationalisées depuis quelques années. Cette expérience ne présage rien de bon pour le réseau ferroviaire français, qui souffre de sous-investissements. Les transports ferroviaires coûtent en moyenne 30% de plus qu’en France.
Les cheminots et les usagers paient déjà les frais du démantèlement
Les restructurations en cours depuis plusieurs années pour préparer l’ouverture à la concurrence ont dégradé l’offre, les droits et conditions de travail des cheminots. La réorganisation du travail à marche forcée engendre souffrances, conflits, mais aussi accidents de travail. Cette dégradation impacte l’offre et notamment la sécurité des voyageurs.
En réponse à la libéralisation du système ferroviaire et ses conséquences pour les travailleurs, les usagers et l’aménagement du territoire, la CGT Cheminot a travaillé 21 conditions pour le développement du transport public voyageur. La CGT Cheminot propose de « reconstruire plutôt que détruire » le service public ferroviaire pour répondre non seulement aux besoins des usagers, mais aussi aux enjeux environnementaux. Pour dénoncer l’arnaque de la mise en concurrence et partager ses propositions avec
les voyageurs, le journal « la vraie info ».
NOTE et CALENDRIER SUR LA DEMARCHE REVENDICATIVE JUSQU’À LA JOURNEE D’ACTION Du 13 OCTOBRE 2023
Chers camarades,
Les syndicats CGT de Meurthe et Moselle se sont réunis, lors de l’Assemblée Générale de rentrée, le jeudi 7 septembre 2023 au matin. L’après-midi a eu lieu la réunion de la Commission exécutive et suite aux échanges, de la matinée lors de l’AG, il a été décidé des points suivants :
De continuer la lutte, qui va au-delà de la réforme des retraites, les attentes et les besoins des travailleuses et travailleurs sont nombreuses :
– Augmentations des salaires
– Coût de l’Énergie et des produits de 1ère nécessité
– Qualité de vie au travail
D’organiser une rencontre avec le secrétariat de l’UD et les professions organisés en 54 pour rédiger un cahier revendicatif servant de base à la rencontre avec la nouvelle préfète.
Calendrier revendicatif
Le lundi 18 septembre :
Réunion intersyndicale pour la préparation de la journée d’action du 13 octobre 2023
Le mercredi 27 septembre :
Une délégation de la CGT 54 ira soutenir notre camarade Sabine DUMENIL SG CGT UD 51 à Chalons en Champagne.
– un covoiturage est prévu pour les camarades intéressés voir avec le secrétariat de l’UD.
Le jeudi 5 octobre :
Participation du collectif « Combattre les idées d’Extrême Droite » CGT 54 au Colloque :
La CGT, résolument à l’offensive contre les idées d’extrême droite, non au racisme, non à l’antisémitisme à Montreuil.
Le vendredi 13 octobre :
Manifestation à Nancy, rassemblement à 10h Place de la République
Le tract départemental sera diffusé dans les prochains jours ainsi que le calendrier revendicatif
L’implication de l’ensemble des syndicats CGT de Meurthe & Moselle sera un élément clés pour obtenir la victoire nous comptons sur votre engagement et ensemble nous pouvons y arriver.
Fraternellement
Alexandre AUTIN
Secrétaire à l’espace revendicatif