Fin du préavis de grève du 4 septembre 2023 chez Kéolis Nancy

Les négociations entre OS et direction qui ont lieu aujourd’hui chez Kéolis Nancy ont abouti à une augmentation supplémentaire de 1% (portant l’augmentation pour 2023 à 6,7%) et à une prime de 100€ plus 50€ indexé sur les absences. Une réunion sur les conditions de travail aura lieu en septembre.
Dans ces conditions, le préavis de grève est levé par les OS qui appelaient à la mobilisation. Il n’y aura pas grève lundi.
Voir ci-joint le tract adressé aux salariés à la sortie des négociations.

Quand on touche aux élus de la CGT on s’attaque à toute la CGT !

Quand on touche aux élus de la CGT on s’attaque à toute la CGT !
Deux Camarades élues titulaires au Comité Social et Economique de l’EHPAD Val de Seille à Marly sont convoquées Mardi prochain à un entretien disciplinaire en vue d’une sanction pouvant aller jusqu’à licenciement.
Ce qu’on leur reproche :
Avoir voulu imposer un fonctionnement normal de l’instance où elles siègent.
La Présidente, en l’occurrence la Directrice de l’établissement avait en effet décrété, pour la séance prévue le 30 juin dernier, que, faute de questions, elle allait établir « un PV de carence » (???) et donc annuler la réunion !
Nos élues ont bien évidemment refusé en demandant par mail le maintien de la séance, le CSE étant un espace de dialogue social régulier même s’il n’y a pas de réclamations posées en bonne et due forme.
C’est le jour du CSE que la provocation a eu lieu puisque nos élues n’ont pas manqué de protester énergiquement contre le refus de tenir l’instance. C’est dans ces conditions « houleuses » qu’une partie du personnel est intervenue en intercédant (à l’initiative de qui ?) en faveur de la Direction …
C’est sur ces bases que la Direction a initié la procédure disciplinaire à l’encontre de nos Elues.
Il faut rappeler que lors des CSE il n’y a pas de lien direct de subordination et que le dialogue doit être établi sur des bases d’égalité entre le Président.e et les élu.e.s.
Enfin revenons sur les conditions trés spéciales qui ont présidé à l’organisation des élections par l’employeur. La CGT a du ouvrir un contentieux électoral pour que les
règles soient respectées et nos candidates soient élues sans contestation.
C’est dire si la CGT n’était pas la bienvenue dans cet établissement …
Nous ne laisserons pas cette situation sans réaction. Nous avons alerté l’Inspection du Travail. Nous avons écrit à la Direction pour que s’arrêtent les procédures disciplinaires.
Nous examinerons les recours sur l’entrave caractérisée.
Mais dans l’immédiat nous nous devons de soutenir Sandra et Nathalie le jour de leur entretien.
Nous vous invitons à venir à un rassemblement devant l’établissement MARDI 5 SEPTEMBRE à 13H
EHPAD Val de Seille rue Eugène Jouin à MARLY

On a besoin d’aide !

L’appel d’une association à Nancy pour trouver d’urgence des hébergements pour 20 jeunes demandeurs d’asile.

L’association Un Toit pour les Migrants à Nancy lance un appel d’urgence pour trouver une chambre ou un appartement à une vingtaine de jeunes demandeurs d’asile. Ils ont atteint l’âge de 21 ans et se retrouvent sans solution d’hébergement. Certains d’entre eux vivent depuis cet été sous une tente.

 Brigitte Delacourt, trésorière d'Un Toit pour les migrants et Lallamalan Sylla qui dort sous une tente depuis le 1er août
Brigitte Delacourt, trésorière d’Un Toit pour les migrants et Lallamalan Sylla qui dort sous une tente depuis le 1er août © Radio France – Isabelle Baudriller

Il le dit lui-même : « Quand il y a le soleil, c’est dur. Quand il y a la pluie aussi c’est dur ! » Lallamalan Sylla vit depuis le 1er août sous une tente. Un sort peu enviable que ce Guinéen de 21 ans partage avec deux autres jeunes demandeurs d’asile dans le même camping à d’Art-sur-Meurthe.

Avant cette date, il était hébergé par le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle avec lequel il avait signé un Contrat Jeune Majeur qui permet aux mineurs non accompagnés d’être pris en charge jusqu’à leurs 21 ans. Au-delà donc de l’obligation légale des Départements d’accompagner les mineurs jusqu’à leur majorité.

Comme Lallamalan, une vingtaine de jeunes ont atteint l’âge de 21 ans cet été et se retrouvent désormais sans solution d’hébergement alors qu’ils ont une promesse d’embauche, un contrat d’apprentissage ou qu’ils poursuivent leurs études. C’est pour eux que l’association Un Toit pour les Migrants lance un appel urgent à des familles qui seraient prêtes à mettre une chambre à disposition ou à des loueurs d’appartements, essentiellement dans le Grand Nancy.

« On recherche des familles d’accueil, on garde le contact avec elles », explique Brigitte Delacourt, trésorière de l’association. « On voit si ça se passe bien. Si ça n’allait pas, on retire le jeune et on trouve une autre solution. Si c’est un appartement, dans la mesure où il est loué par Un Toit pour les Migrants ou si on se porte caution, on fait le suivi et on voit régulièrement les jeunes, si tout se passe bien. »

« Une question d’humanité »

Brigitte Delacourt insiste : « Il n’y a pas de prise de risque pour les propriétaires. Ces jeunes ne sont pas différents des étudiants à qui ils pourraient louer. » Sauf que dans les faits, l’association est confrontée à une réticence « pas possible des propriétaires ».

« C’est terrible, incompréhensible », se désole la militante, « parce que c’est une question d’humanité. Pourquoi on les laisserait à la rue alors qu’ils ont fait le maximum ? Déjà, quand on connaît le parcours de ces jeunes avant d’arriver en France… Ils parviennent à avoir un CAP, un BEP, un bac pro voire un BTS et on leur coupe toute possibilité d’avenir, c’est effarant comme gâchis, ce n’est pas pensable ! »

Lallamalan Sylla vit à Nancy depuis cinq ans. Il a fait son lycée à Pompey, a décroché un bac pro puis est entré en première année de BTS Transport-logistique à Toul. Il garde espoir de trouver un toit avant sa rentrée en deuxième année, le 6 septembre.

  • Si vous pouvez venir en aide à ces jeunes, le contact d’Un Toit pour les Migrants : 06 12 39 08 80

Le théâtre pour reprendre la main sur l’aliénation au travail

Sud-Solidaires, la FSU54 et l’Union Locale CGT de Nancy mettent en place , pour la deuxième année, des stages unitaires pour faire face au non sens du travail, à l’aliénation au travail. Cette année, les trois syndicats avec la Mairie de Tomblaine, présentent, en plus, une pièce de Théâtre, le Mardi 7 Novembre « L’Entrée en résistance »

https://manif-est.info/Le-theatre-pour-reprendre-la-main-sur-l-alienation-au-travail-2519.html?fbclid=IwAR0v8kNaeQWlEjrYZU0SWDq-Ao1rquWrrzsoA1t77oxgWe-axR4jpiAzaqc

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Grève chez Kéolis Nancy le 4 septembre 2023

Sur France bleu le vendredi 25 août 2023 (lien ci-dessous)

https://www.francebleu.fr/infos/transports/le-reseau-stan-du-grand-nancy-en-greve-en-pleine-rentree-scolaire-5899561

Sur France 3 au 19/20 du samedi 26 août 2023 (lien ci-dessous)

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/programmes/france-3_grand-est_jt-19-20-lorraine?id=5163822

Tract adressé aux usagers (ci-dessous)

tract-usagers_grèveCGTKéolis04092023

Pour quoi nous serons en grève

à partir du 4 septembre ?

En tant qu’usagers des transports urbains, vous le savez bien le niveau de service se dégrade :

  • Temps d’attente et bus bondés aux heures de pointe par manque de bus en circulation,
  • Horaires et temps de transports aléatoires
  • Parcours inadaptés en ce qui concerne la ligne qui remplace le tram,
  • Changements intempestifs de lieu des arrêts sans information en amont,
  • Mise en place d’arrêt sans accès aux personnes à mobilité réduite
  • etc.

Bien sûr les nombreux travaux dans les rues de l’agglomération n’aident pas… Mais cela n’explique pas tout. Les décisions de la direction de Kéolis ne sont pas réfléchies, et tout est fait à la va-vite sans se préoccuper de la qualité du service auquel vous avez droit. Les profits importent plus que vos conditions de transport. Et la direction de Kéolis ne nous écoute pas !

Ce que vous vivez en tant qu’usagers, nous le vivons à l’intérieur en tant que salariés : nos conditions de travail se dégradent, en cette période d’inflation nos salaires ne suivent pas, et le « dialogue social » dans l’entreprise n’existe pas.

Les conditions salariales et de travail et le service rendu sont liés. En nous mettant en grève, c’est aussi en espérant améliorer vos conditions de transport.