6 raisons de se mobiliser le 13 octobre 2023, à l’appel de l’intersyndicale !

https://www.cgt.fr/13oct?utm_source=brevo&utm_campaign=Newsletter%20n275%20du%2022092023&utm_medium=email

En France comme dans toute l’Europe, nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abimant les services et les biens publics – mais aussi nos industries – au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail. Fort·es de la mobilisation historique pour les retraites, nous sommes déterminé·es, uni·es dans une intersyndicale à l’offensive pour gagner des droits en faveur du monde du travail.

D’autres choix sont possibles ! Chaque année, 200 milliards d’’euros d’aides publiques fiscales ou sociales sont données aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie. Les budgets des services publics et de la sécurité sociale seront bientôt discutés au Parlement. C’est le moment de faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses : nous voulons vivre dignement de notre travail, travailler moins et mieux, avec des budgets au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers.

Pourquoi se mettre en grève et rejoindre des cortèges ?

Pour nos salaires

Alimentation, loyer, énergie, transports : tout augmente sauf les salaires. Pendant ce temps, les grandes entreprises continuent de multiplier leurs profits sans rien lâcher en contrepartie. Grâce à nos mobilisations, c’est l’augmentation générale des salaires qui est aujourd’hui le mot d’ordre commun : du salaire net pour vivre au jour le jour et du salaire brut (maladie, maternité, chômage, retraite…) pour nos protéger tout au long de nos vies.

La CGT est mobilisée pour l’indexation des salaires sur les prix pour que les fiches de paye ne soient plus amputées par l’inflation et l’ouverture de négociations dans l’ensembles des entreprises, des branches et dans la fonction publique.

Pour l’égalité

Malgré l’affichage « grande cause nationale », les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes, en moyenne.

La CGT est mobilisée pour l’égalité salariale et professionnelle : revalorisation des métiers à prédominance féminine ; refonte et transparence pour l’Index ; pénalisation des employeurs qui discriminent.

Pour nos services publics

Hôpitaux, petite enfance, aide à l’autonomie, travail social, écoles, enseignement supérieur, recherche… nos services publics sont à l’agonie.

La CGT est mobilisée pour des investissements massifs dans les services publics de proximité et de qualité qui privilégient l’accueil physique des usager·es.

Pour l’environnement

Les conséquences du dérèglement climatiques sont dramatiques. Il est urgent d’agir pour une transition écologique socialement juste et une réelle planification, construite avec les travailleuses et travailleurs, afin d’anticiper les besoins en formation et qualification ainsi que la création ou recréation de filières entières.

La CGT est mobilisée pour conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.

Pour nos retraites

La réforme des retraites qui s’applique depuis le 1er septembre est toujours aussi injuste, brutale, injustifiée et impopulaire. Le combat se poursuit en mettant la pression dans les négociations en cours pour l’Agirc-Arcco (retraites complémentaires) et celles qui doivent s’ouvrir dans les branches au sujet des départs anticipés.

La CGT est mobilisée pour la retraite à 60 ans et avant en cas de pénibilité, ainsi que la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite.

Pour nos droits

De nombreuses luttes font irruption dans le paysage médiatique. Elles ne sont que la pointe de l’iceberg. Partout où les salarié·es s’organisent dans un syndicat, le rapport de force se renverse et des avancées concrètes et quotidiennes deviennent possibles (voir cgt.fr/luttes-gagnantes).

La CGT est mobilisée pour rassembler les salarié·es, écouter et porter les revendications, les représenter dans les instances et dans les mobilisations et gagner des avancées réelles et durables dans l’intérêt du monde du travail.

Journée de grève et de mobilisation à la SNCF mardi 26 septembre 2023

Communiqué de presse dans  le cadre de la journée de grève et de mobilisation à la SNCF du mardi 26 septembre, ainsi que de notre rassemblement régional à Metz.

Communiqué de presse 26 septembre

Les cheminots s’opposent à la casse de la SNCF et d’un bien national au service des citoyens.
Le 26 septembre à Metz, nous serons mobilisés à 10h devant la préfecture
pour interpeler le préfet sur la situation du FRET SNCF.
S’en suivra un cortège vers la Maison de la Région pour interpeler le
Président de la région Grand Est sur l’ouverture à la concurrence du TER

Situation au Fret :
En janvier dernier, la Commission européenne a engagé une procédure formelle d’examen contre la France portant sur les conditions de financement de l’activité de la filiale. Rappelons que de 2002 à 2018, les volumes transportés par le train sont passés de 50 milliards de tonnes par kilomètres à seulement 33.
La part modale du fret ferroviaire en France est tombée à 10 %, quand elle atteint 23 % en Allemagne et 18 % en moyenne dans l’Union européenne. » Le Fret ferroviaire fait l’objet de promesses depuis 20 ans.
Les plans de relance se sont succédé (2003, 2007, 2009, 2011, 2016) mais ils étaient tous fondés sur une politique publique libérale (dérégulation, baisse des coûts) largement inspirée du mode routier. Du fait des spécificités ferroviaires, cette action publique s’est révélée totalement stérile.
Pour chaque tonne abandonnée ou perdue par la SNCF, la moitié est allée
directement à la route.
L’affaiblissement du service public de transport ferroviaire des marchandises n’a donc pas été compensé par le marché et n’a pas été utile à la collectivité ! Mais au-delà de ça, ce sont bien les cheminots du Fret qui vont subir les décisions prises par des élus successifs à la botte de certains lobbys au détriment des besoins de tous et surtout de leur familles, transporteurs, clients, collègues et autres.
Pourtant, l’accord conclu en mai dernier au sujet de Fret SNCF entre l’Etat et la commission de Bruxelles sera loin d’être indolore pour le leader du fret ferroviaire français. En effet, vingt-trois lignes de transport de marchandises devront être cédées à la concurrence au 1er janvier prochain, soit 20 % de son chiffre d’affaires total (730 millions), et l’intégralité de ses trains entiers dédiés à un seul client : D’autant qu’il s’accompagne de la cession de 62 locomotives sur un parc de près de 730 machines, d’actifs immobiliers et du transfert de 10 % des effectifs (sur 5.000 cheminots) au sein du groupe SNCF. « C’est la perte de son cœur de métier, celui affichant les meilleurs taux de croissance ».

Situation au TER :
La CGT cheminots avait prévenu, dès 2018, avec la réforme du pacte ferroviaire : l’ouverture à la concurrence du rail est une grande arnaque. Trois ans après, le syndicat dresse un premier bilan. Les promesses de baisse des tarifs et d’un meilleur maillage territoriale ont vite été confrontées à la réalité.
L’ouverture à la concurrence du transport de voyageur coûte plus cher aux collectivités
D’après les premiers éléments issus des régions où les appels d’offres ont été lancés, les coûts explosent avant même la circulation du premier train. Ainsi, dans les Pays de Loire, la collectivité a dû engager 2 millions d’euros de subventions rien que pour financer les dépôts de dossier pour seulement deux lots !
De plus, pour attirer les candidats, les régions offrent des subventions qui engendrent un surcoût évalué entre +10 et + 118 % pour les finances publiques. Pourtant malgré ce soutien financier public, certains lots ouverts à la concurrence souffrent de candidats…
Cette mise sous perfusion des opérateurs ne garantit pas un meilleur service aux usagers
L’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs ne fait qu’accentuer les défaillances de l’offre de transport pour un coût supérieur pour les usagers. S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact en France, la privation du rail britannique en 1995 pointe les effets pervers de la privatisation et de la mise en concurrence. En 20 ans, les billets ont augmenté en moyenne de 117% alors que les investissements des opérateurs privés dans les infrastructures se sont réduits à 1% du total de l’argent engagé dans le ferroviaire. Résultat, les concessions sont renationalisées depuis quelques années. Cette expérience ne présage rien de bon pour le réseau ferroviaire français, qui souffre de sous-investissements. Les transports ferroviaires coûtent en moyenne 30% de plus qu’en France.
Les cheminots et les usagers paient déjà les frais du démantèlement

Les restructurations en cours depuis plusieurs années pour préparer l’ouverture à la concurrence ont dégradé l’offre, les droits et conditions de travail des cheminots. La réorganisation du travail à marche forcée engendre souffrances, conflits, mais aussi accidents de travail. Cette dégradation impacte l’offre et notamment la sécurité des voyageurs.
En réponse à la libéralisation du système ferroviaire et ses conséquences pour les travailleurs, les usagers et l’aménagement du territoire, la CGT Cheminot a travaillé 21 conditions pour le développement du transport public voyageur. La CGT Cheminot propose de « reconstruire plutôt que détruire » le service public ferroviaire pour répondre non seulement aux besoins des usagers, mais aussi aux enjeux environnementaux. Pour dénoncer l’arnaque de la mise en concurrence et partager ses propositions avec
les voyageurs, le journal « la vraie info ».

NOTE et CALENDRIER SUR LA DEMARCHE REVENDICATIVE JUSQU’À LA JOURNEE D’ACTION Du 13 OCTOBRE 2023

39;ACTION DU 13 OCTOBRE 2023

Chers camarades,

Les syndicats CGT  de Meurthe et Moselle se sont réunis, lors de l’Assemblée Générale de rentrée, le jeudi 7 septembre 2023 au matin.  L’après-midi a eu lieu la réunion de la Commission exécutive et suite aux échanges, de la matinée lors de l’AG, il a été décidé des points suivants :

 De continuer la lutte, qui va au-delà de la réforme des retraites, les attentes et les besoins des travailleuses et travailleurs sont nombreuses :

–          Augmentations des salaires

–          Coût de l’Énergie et des produits de 1ère nécessité

–          Qualité de vie au travail

 D’organiser une rencontre avec le secrétariat de l’UD et les professions organisés en 54 pour rédiger un cahier revendicatif servant de base à la rencontre avec la nouvelle préfète.

Calendrier revendicatif

Le lundi 18 septembre :

  Réunion intersyndicale pour la préparation de la journée d’action du 13 octobre 2023

Le mercredi 27 septembre :

  Une délégation de la CGT 54 ira soutenir notre camarade Sabine DUMENIL SG CGT UD 51 à Chalons en Champagne.

–     un covoiturage est prévu pour les camarades intéressés voir avec le secrétariat de l’UD.

Le jeudi 5 octobre :

 Participation du collectif « Combattre les idées d’Extrême Droite » CGT 54 au Colloque :

La CGT, résolument à l’offensive contre les idées d’extrême droite, non au racisme, non à l’antisémitisme à Montreuil.

Le vendredi 13 octobre :

  Manifestation à Nancy, rassemblement à 10h Place de la République

Le tract départemental sera diffusé dans les prochains jours ainsi que le calendrier revendicatif

L’implication de l’ensemble des syndicats CGT de Meurthe & Moselle sera un élément clés pour obtenir la victoire nous comptons sur votre engagement et ensemble nous pouvons y arriver.

Fraternellement

                                                       Alexandre AUTIN

                                                       Secrétaire à l’espace revendicatif

Air Liquide supprime 1038 emplois, et met les patients des PSAD* en danger !

Pour télécharger le communiqué de presse, cliquez ci-dessous :

2023-0543-Communique-presse-FNIC-AIR-LIQUIDE-supprime-1038-emplois

COMMUNIQUE PRESSE…

Montreuil, le 20 Septembre 2023 / La FNIC CGT communique..

Air Liquide supprime 1038 emplois et met les patients des PSAD* en danger !
* Prestataires de Santé à Domicile

SUITE À L’ANNONCE DU PLAN SOCIAL QUI IMPACTE 1038 SALARIÉS DE PHARMADOM (ORKYN, LVL, RÉSEAU 5A), LA CGT PRÉSENTE, DANS L’ENSEMBLE DES FILIALES DE LA SANTÉ À DOMICILE, APPELLE LES SALARIÉS
À SE METTRE EN GRÈVE LE 2 OCTOBRE 2023.


Ce PSE, d’une rare violence si l’on tient compte du nombre de postes impactés, n’est qu’une étape dans le projet global de la direction pour augmenter la rentabilité de l’activité et, qu’au final, elle profite à l’actionnaire. À ce jour, aucun salarié ne peut se sentir épargné, quelque soit sa filiale ou son poste dans la Santé à domicile.


Au niveau national, le nombre de patients suivis à domicile croît d’environ 8 % par an et s’élevait à 3,5 millions en 2021. Les estimations pour 2030 sont 7 millions, si le rythme de
croissance et le périmètre restent inchangés.


En 2022, le chiffre d’affaires de la branche Santé du groupe Air Liquide était de 993,9 millions d’€, et de 402 millions € pour les entités constituant Pharmadom. Le chiffre d’affaires de la branche Santé pesait 13 % dans celui du Groupe Air Liquide, pour un Résultat Opérationnel Courant de 12 %.


Ceci démontre bien que le groupe Air Liquide cherche avant tout à augmenter sa marge et notamment dans sa branche Santé, qui est loin d’être en difficulté, en supprimant la variable d’ajustement que sont les salariés.


Au travers des marques comme Orkyn, Vitalaire, LVL Médical, ADAIR, ARAIR, ADEP ASSISTANCE ou Dinno Santé, près de 4 300 salariés du secteur de la Santé à domicile en France s’occupent de plusieurs centaines de milliers de patients dans l’hexagone.

Avec son projet ERGON, ce sont 1038 salariés, sur les 2439 (47% de l’effectif), qui vont perdre leur emploi, 1038 familles qu’Air Liquide va mettre en difficulté, pour pouvoir faire plus de profits.
En supprimant 1038 emplois dans un tel plan antisocial, la direction d’Air Liquide met en danger l’ensemble des patients qui sont tributaires de la santé et du maintien à domicile. En cas de problème ou d’accident grave pouvant arriver à un patient à la suite de cette restructuration, Air Liquide devra répondre de sa stratégie mortifère, face au désarroi des patients

La CGT dénonce tout projet visant à supprimer des emplois, d’autant plus quand quasiment toutes les entreprises du Groupe, et le Groupe dans sa globalité, restent extrêmement profitables. La CGT sera vigilante quant aux annonces à venir et sera déterminée à défendre la préservation de tous les emplois, ainsi que le service et la santé des patients.

C’est pourquoi, la CGT appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser le 2 octobre dans toutes les agences, pour la sauvegarde des emplois qui contribue au maintien des services aux patients.

La CGT ne laissera pas Air Liquide sacrifier 1038 familles sur l’autel du profit

Défendons l’Hôpital Public et notre Sécurité Sociale !

tract USD54 21 septembre

Ces prochains jours, vous allez entendre parler du PLFSS 2024 mais le PLFSS, c’est quoi ?
C’est le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale.
Mi-octobre débuteront les débats parlementaires à l’Assemblée Nationale.
On y parle de quoi ?
Essentiellement des moyens budgétaires qui vont être alloués pour financer l’offre de soins (assurance maladie), les retraites, la politique familiale (CAF, APL, …), l’assurance-chômage, ….
Dans le volet « offre de soins » du PLFSS, les dépenses vont être fixées dans un cadre contraint qu’on appelle ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie).
Dans cette enveloppe annuelle fermée, on retrouve une enveloppe servant aux financements de nos hôpitaux publics
(budget de fonctionnement, rémunération des personnels, …)
Cette enveloppe se trouve toujours fixée par le gouvernement en dehors des besoins réels.
Le gouvernement a déjà annoncé que l’ONDAM 2024 augmenterait de 3,1% (les directeurs réunis au sein de la Fédération Hospitalière de France estiment qu’on ne pourra pas fonctionner correctement en dessous de 5% d’augmentation. La CGT, quant à elle, revendique a minima 10% de hausse !)
Un PLFSS qui ne serait pas à la hauteur aura donc des conséquences graves pour l’ensemble de la population :
 Pas d’embauches supplémentaires,
 Nouvelles fermetures de lits et de structures de proximité,
 Déremboursement de médicaments,
 Augmentation des franchises et autres forfaits à payer sur les boites de médicaments et les consultations médicales, …
Si on laisse faire, à terme, ce sera donc à nous de payer … si on en a les moyens !
INADMISSIBLE pour la CGT qui revendique un financement à la hauteur des besoins de la
population dans le cadre d’un grand service public de santé et d’une Sécurité Sociale intégrale !
De l’argent, il y en a et tout relève bien de choix politiques !!!
Le gouvernement vient récemment d’augmenter le budget des armées de 413 milliards d’euros !
Quelles sont donc les priorités dans les dépenses de l’Etat ?
C’est une vraie question que la CGT pose à l’occasion des débats parlementaires à venir.
Nos représentants syndicaux, également personnels soignants, exercent chaque jour, dans des conditions de plus en plus difficiles, pour garantir la qualité, la continuité des soins et l’accueil de tous les patients quels que soient leurs ressources, leur pathologie, leur lieu d’habitation, leurs origines, …

Nous appelons aujourd’hui l’ensemble des usagers du système de santé à nous soutenir en envoyant un message fort à l’attention des députés qui vont voter le prochain PLFSS !
Défendez notre Sécurité Sociale !
Défendez l’Hôpital Public !
Mettez tous les moyens nécessaires !

tract USD54 21 septembre

Samedi 23/09 : 2 manifs à renforcer !

L’Union locale CGT de Nancy appelle à se mobiliser fortement pour les deux manifestations qui auront lieu samedi 23 septembre sur Vandœuvre-lès-Nancy.
Pique-nique revendicatif suivi d’une marche pour le désarmement nucléaire et pour la paix
12h00 au Parc du Charmois, pique-nique militant suivi d’une marche en direction du lieu de rassemblement de la seconde manifestation
Marche contre le racisme, les violences policière, pour la justice sociale et les libertés publiques
14h00 aux Nations (côté médiathèque-esplanade Simone Veil)
appel nationale portée par 118 organisations syndicales, associatives, politiques et collectifs militants, dont la CGT :

Vous trouverez ci-dessous le calendrier des luttes et mobilisation de la rentrée

Calluttes_rentrée2023(2)