Archives de l’auteur : ulnancy
Infos sur l’arnaque du montant net social !
Record de millionnaires et coup de rabot social : voilà le vrai visage de leur « en même temps » !
https://www.cgt.fr/comm-de-presse/record-de-millionnaires-et-coup-de-rabot-social-voila-le-vrai-visage-de-leur-en-meme-temps
Économie : le montant net social s’ajoute sur les fiches de paie
Fiche de paie: le nouveau « montant net social » peut pénaliser les bénéficiaires de la prime d’activité
Soutien à notre camarade !
https://www.change.org/…/stop-a-la-repression-syndicale…
Fin du préavis de grève du 4 septembre 2023 chez Kéolis Nancy
Quand on touche aux élus de la CGT on s’attaque à toute la CGT !
On a besoin d’aide !
L’appel d’une association à Nancy pour trouver d’urgence des hébergements pour 20 jeunes demandeurs d’asile.
L’association Un Toit pour les Migrants à Nancy lance un appel d’urgence pour trouver une chambre ou un appartement à une vingtaine de jeunes demandeurs d’asile. Ils ont atteint l’âge de 21 ans et se retrouvent sans solution d’hébergement. Certains d’entre eux vivent depuis cet été sous une tente.
Il le dit lui-même : « Quand il y a le soleil, c’est dur. Quand il y a la pluie aussi c’est dur ! » Lallamalan Sylla vit depuis le 1er août sous une tente. Un sort peu enviable que ce Guinéen de 21 ans partage avec deux autres jeunes demandeurs d’asile dans le même camping à d’Art-sur-Meurthe.
Avant cette date, il était hébergé par le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle avec lequel il avait signé un Contrat Jeune Majeur qui permet aux mineurs non accompagnés d’être pris en charge jusqu’à leurs 21 ans. Au-delà donc de l’obligation légale des Départements d’accompagner les mineurs jusqu’à leur majorité.
Comme Lallamalan, une vingtaine de jeunes ont atteint l’âge de 21 ans cet été et se retrouvent désormais sans solution d’hébergement alors qu’ils ont une promesse d’embauche, un contrat d’apprentissage ou qu’ils poursuivent leurs études. C’est pour eux que l’association Un Toit pour les Migrants lance un appel urgent à des familles qui seraient prêtes à mettre une chambre à disposition ou à des loueurs d’appartements, essentiellement dans le Grand Nancy.
« On recherche des familles d’accueil, on garde le contact avec elles », explique Brigitte Delacourt, trésorière de l’association. « On voit si ça se passe bien. Si ça n’allait pas, on retire le jeune et on trouve une autre solution. Si c’est un appartement, dans la mesure où il est loué par Un Toit pour les Migrants ou si on se porte caution, on fait le suivi et on voit régulièrement les jeunes, si tout se passe bien. »
« Une question d’humanité »
Brigitte Delacourt insiste : « Il n’y a pas de prise de risque pour les propriétaires. Ces jeunes ne sont pas différents des étudiants à qui ils pourraient louer. » Sauf que dans les faits, l’association est confrontée à une réticence « pas possible des propriétaires ».
« C’est terrible, incompréhensible », se désole la militante, « parce que c’est une question d’humanité. Pourquoi on les laisserait à la rue alors qu’ils ont fait le maximum ? Déjà, quand on connaît le parcours de ces jeunes avant d’arriver en France… Ils parviennent à avoir un CAP, un BEP, un bac pro voire un BTS et on leur coupe toute possibilité d’avenir, c’est effarant comme gâchis, ce n’est pas pensable ! »
Lallamalan Sylla vit à Nancy depuis cinq ans. Il a fait son lycée à Pompey, a décroché un bac pro puis est entré en première année de BTS Transport-logistique à Toul. Il garde espoir de trouver un toit avant sa rentrée en deuxième année, le 6 septembre.
- Si vous pouvez venir en aide à ces jeunes, le contact d’Un Toit pour les Migrants : 06 12 39 08 80