La grève s’étend et se poursuit à RTE (Réseau de Transport d’Electricité)- distribution de tracts le 27 avril à Villers !

Sur Nancy, une distribution de tract demain matin (27 avril) à l’embauche à Villers devant RTE  dans le cadre de l’action de grève RTE .

Il est programmé un séminaire management aujourd’hui et demain, une 15  d’agents devraient être présent sur site pour interpeller notre direction régionale

Pour lire le communique, cliquez ici : 26_04_2022_communique_fnme_3447

Pour télécharger le tract, cliquez ici : 260422_La mobilisation se poursuit

26 avril 2022
La grève s’étend à RTE (Réseau de Transport de l’Electricité).
La direction refuse d’ouvrir des négociations salariales et envoie les CRS.
La grève reconductible démarrée fin février parmi les salariés de la maintenance de l’ouest de la France, s’étend à toutes les régions.
Les bas salaires de l’entreprise, embauchés à peine au-dessus du SMIC, revendiquent le maintien de leur pouvoir d’achat et la reconnaissance de leur niveau de technicité.
La direction sait mettre en avant dans ses communications les « lignards » qui travaillent sous tension à 400.000 Volts en haut des pylônes mais en interne c’est autre chose.
Le gel depuis 10 ans du Salaire National de Base des Industries Electriques et Gazières a dévalorisé ces métiers hautement qualifiés qui assurent la fiabilité du réseau électrique français. L’ « augmentation » de 0,3% octroyée en 2022 est vécue comme une insulte quand l’inflation atteint 4,5% sur 1 an en mars. Les mesures salariales à RTE au global sont nettement en dessous de la moyenne du secteur de l’énergie.
Or, les résultats financiers sont excellents. RTE a largement les moyens de répondre aux
revendications. Le résultat net a augmenté de 27% en 2021 à hauteur de 661 Millions d’€. Les actionnaires – Caisse des Dépôts et Consignation, CNP Paribas, EDF – ont encaissé 397 M€ de dividendes cette année.
RTE est censée être une entreprise publique au service de l’intérêt général. Et pourtant, ses dirigeants cherchent à dégager un maximum de profits : leur part variable est indexée sur le montant du résultat financier !
 La financiarisation et l’absence totale de dialogue social caractérisent aujourd’hui le gestionnaire du réseau électrique. La gestion du conflit est à l’image du gouvernement Macron. Ce n’est pas surprenant puisque les membres du directoire sont nommés par le gouvernement ou en sont proches.
Aux salariés qui veulent gagner correctement leur vie, la direction a répondu par l’envoi des CRS sur les piquets de grève à Saumur, Orléans, et Nantes !
Ce mépris du personnel est irresponsable. Le
LA MOBILISATION SE POURSUIT,
ON ATTEND DES RÉPONSES !

La grève à RTE a fait bouger la branche des IEG : le président du directoire a demandé la revalorisation du SNB et, à l’initiative de la FNME-CGT, l’ensemble des fédérations syndicales ont interpellé les employeurs.

Mais, il n’y a toujours pas d’avancées sur les revendications d’entreprise !

NR supplémentaires, prime, reconnaissance des fonctions : le conflit ne s’arrêtera pas avant d’avoir des réponses.

2 NR pour tous,

Prime de 2000€,

NR plancher par fonction (technicien, contremaître, coordo, adjoint),

Refonte de la note Brevets (extension & décorrélation des avancements aux choix),

Revalorisation de l’astreinte,


Dans toutes les régions, la grève se poursuit suite
aux AG de début de semaine.

Les  chantiers sont annulés ou n’avancent pas : c’est notre moyen d’être entendu !

Pas question de faire le boulot tant que la direction nous méprise.

LA GRÈVE CONTINUE, ON MAINTIENT LA PRESSION.

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