Afin d’honorer la mémoire de notre camarade Alain PORA qui a été Secrétaire Général de l’UL de NANCY de 2000 à 2014, L’Union Locale lui a rendu hommage le samedi 28 mars 2015 à 10h00 à l’Union Locale CGT de Nancy, 17 rue Drouin à Nancy.
En sa mémoire, l’Union Locale CGT de Nancy sera baptisée au nom d’Alain PORA. Une plaque commémorative sera installée sous le porche.
De nombreux camarades qui ont connu, cotoyé, milité, fraternisé avec Alain nous ont rejoint pour partager ce moment commémoratif en l’honneur de notre camarade et ami.
Trouvez le communiqué de l’UL, en cliquant ci-après :hommage à Alain Pora
Hommage à Alain :
Salut camarade
Délégué des facteurs, tu es devenu le délégué de bien des métiers en posant ton sac à l’UL. Au fond, porter des lettres et des mots te prédestinait à cette fonction.
Tu as porté alors, des mots de colère, des mots de révoltes, de celles et de ceux que souvent, personne n’écoutait. Les luttes que tu as animées n’étaient pas des fleuves tranquilles, souvent des combats qu’on aurait pu penser perdus d’avance. Et pourtant…
13 ans, plus de 7400 jours à l’écoute des mots d’angoisse quand l’usine va fermer, des mots de peur quand on va être jeté, après une vie au travail, ou trop tôt, des mots de désespoir quand la bataille est trop rude, trop inégale.
Tu as su, mieux que quiconque trouver les mots d’espoir, ceux qui font relever la tête, puis des mots de défi qu »on met ensuite sur un tract, puis sur une affiche, collé au mur du lendemain comme l’a dit le poète, ton ami.
Parfois aussi, le mot de la fin, clouant le bec aux faucons, rappelant qu’il n’y a pas de camp des vaincus là où il y a résistance.
Les 1ers mots que tu m’as dit en partant de l’UL avant de t’investir, étaient des mots de doute: « Je ne sais pas si j’y arriverai «
Le doublement des effectifs, les dizaines de combats menés, la place que tient l’UL aoujourd’hui, répondent à cette modeste interrogation.
Tu as rendu beaucoup de fierté, de dignité dans ces combats enragés, dans le rôle que notre UL tient au quotidien.Tu laisses une rude empreinte, teintée de gouaille, de défi, de rires, ça rend supportable le chagrin qui nous accable.
Je garde l’image d’un gaillard têtu, décidé, pas toujours facile, mais avec une mine de sourires à la moustache.
Tu vas nous manquer, Camarade, camarade, ce mot que tu pronoçais spontanément à peine avait-o franchi la porte de ton bureau qu’on en était gratifié, enveloppé. Le ton enjoué, la main tendue, le sourire amorcé.
Comme dit ton ami, le poète:
C’est un joli nom Camarade qui marie cerise et grenade aux 100 fleurs du mois de mai.
Salut Camarade
Les témoignages émouvants de Thierry, Michel, Régis, Lydie et de l’UL de Longwy ont été suivis d’un pot de l’amitié où anecdotes, petites histoires et souvenirs en l’honneur d’Alain ont pu foisonner et illustrer son parcours remarquable.
