Appel à souscription pour nos Camarades discriminés dans leurs activités syndicales – cagnotte en ligne

APPEL A SOUSCRIPTION POUR NOS CAMARADES DISCRIMINES DANS LEURS ACTIVITES SYNDICALES

Camarades,
Dans un climat social lourd et tendu pour les salariés où les conditions de travail deviennent de plus en plus difficiles dans les entreprises qu’elles soient du privé comme du public, notre syndicat n’a jamais été autant attaqué par les directions sur le terrain de la défense des droits et de l’action syndicale.
Toute est prétexte à isoler, brimer et harceler ceux qui osent s’opposer à leur hiérarchie, ceux qui osent monter des actions collectives, ceux qui osent dénoncer des abus, ceux qui osent prendre leur carte à la CGT, ceux qui osent se mettre sur les listes électorales de notre syndicat.
Sanctionner les élus, les délégués syndicaux, les syndiqués, c’est permettre d’installer un climat de peur chez les autres salariés et de s’assurer leur soumission.
Ainsi, plus d’une quinzaine de nos camarades sont discriminés et réprimés actuellement au sein de leur entreprise ou service public dans le cadre de leurs missions syndicales ou de leurs activités professionnelles.
Pour ne citer qu’eux (car nous savons que d’autres vivent des situations similaires sans que nous le sachions) :
Jennifer et Shirley, « nounous  » à la Crèche de Boudonville, structure dépendant du CCAS de Nancy, accusées d’un lancement de doudou qui aurait pu traumatiser son jeune propriétaire. La direction invoque la charte internationale des droits de l’enfant, parle d’actes professionnels inappropriés, quasiment de maltraitance !!!
Comme par hasard, les élections professionnelles arrivent bientôt, cherchez l’erreur …
Des sanctions sont envisagées (pouvant aller jusqu’à l’exclusion temporaire) par la mairie de Nancy alors que la commission de discipline a reconnu le non fondé des accusations concernant Jennifer. Au-delà de l’aspect complètement hallucinant et ridicule de la situation, la charge se poursuit contre nos camarades… Jennifer en arrêt pendant plusieurs semaines s’est retrouvée en demi-traitement.

Cristina, animatrice auprès des personnes âgées dépendantes à l’EPHAD la Verrière, reconnue et estimée par sa direction pour son professionnalisme et pointée du doigt dès qu’elle a eu l’outrecuidance de se positionner sur les listes électorales CGT puis élue. Depuis, elle vit un calvaire professionnel où tout ce qu’elle fait est jugé, jaugé, analysé, interprété et critiqué afin de la faire craquer… Elle a eu à subir un comportement inacceptable comme être bloquée dans une pièce de l’EHPAD par sa direction afin de faire son procès. Elle est en arrêt depuis de nombreux mois avec un accompagnement psychologique…

Cécilia, Patrick et Hakim, salariés soignants et éducatifs de l’Office Hygiène Sociale (OHS), poursuivis pour diffamation après avoir divulgué par voie de presse de graves manquements dans la prise en charge des résidents et du harcèlement de personnel (témoignages concordant des salariés à la MAS de Dommartin-lès-Toul). Ces trois camarades avaient auparavant prévenu la direction pour qu’elle intervienne, et l’Agence Régionale de Santé (ARS). Face à l’inertie de celles-ci, ils se sont vus dans l’obligation de faire connaître ces informations au-delà de l’établissement. Honni les lanceurs d’alerte, ils seront trainés devant les tribunaux.

Maurice, 52 ans et 30 ans de service, agent aux archives des services de transports du CHU Nancy, muté temporairement suite à une restructuration de son service. Deux ans après, aucun poste compatible avec son état de santé ne lui étant proposé, il a eu le tort de se plaindre. Conséquence : un dossier à charge monté de toute pièce par une hiérarchie zélée entrainant une révocation de la fonction publique hospitalière! Si la lutte et un dossier argumenté et construit ont permis l’annulation de la révocation, la direction du CHU n’entend pas en rester là, une nouvelle sanction a été décidée soit une exclusion temporaire de 6 mois avec 3 mois de sursis, donc sans traitement. (Tout le monde ne s’appelle pas Benalla et ne peut compter parmi ses amis un président de la République !!!)

Didier, technicien et maintenance informatique à l’Université de Lorraine, a eu le tort de se plaindre de son traitement suite à une mutation forcée depuis il vit une situation discriminatoire et de harcèlement permanent de la part de la Présidence de l’Université. Seul recours pour lui, un droit de retrait afin de pouvoir préserver sa santé. Sa direction qui ne l’entend pas de cette oreille a décidé de contester ce droit de retrait, Didier n’a plus de traitement depuis juillet et sa direction demande le remboursement des mois payés depuis sa mise en retrait, à savoir depuis novembre 2017

Enfin, 5 cheminots du syndicat de Nancy sont inquiétés et risquent des sanctions suite au mouvement de grève du printemps 2018 contre la casse du rail public, à l’instar de centaines d’autres en France.

L’UL CGT de Nancy continue et continuera à soutenir, accompagner et défendre ces camarades en lien avec leur syndicat respectif pour faire valoir leurs droits à poursuivre leurs actions syndicales au sein de leurs entreprises respectives et à défendre leurs collègues.

Si la lutte continue, ces attaques ne sont pas sans conséquence pour la bonne santé et le moral de nos camarades malgré l’appui et le soutien de leurs compagnons de combat, elles le sont également pour leurs finances.

Ainsi, ces attaques entraînent pour certains des suspensions sans salaire ou traitement et pour d’autres des frais juridiques pour défendre leurs dossiers.

Prouvons que la solidarité n’est pas un vain mot, et l’UL CGT de Nancy appelle à une large souscription en direction de nos camarades pour les aider tant psychologiquement que financièrement.

Les dons sont à envoyer à l’UL CGT de Nancy qui les adressera directement aux camarades discriminés ou en passant par le site leetchi (lien ci-dessous)

Union Locale CGT Nancy
17 rue Drouin
54000 Nancy
0383322014
ul-cgtncy@wanadoo.fr

https://www.leetchi.com/c/fond-daide-aux-camarades-reprimes…

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